Suite au transfert du fonds du Centre de Documentation pour la Musique Contemporaine (C.D.M.C.) à la Médiathèque du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (C.N.S.M.D.P.), les œuvres notées (*) peuvent être consultées et/ou écoutées ici :
Médiathèque Hector Berlioz au C.N.S.M.D.P., 209 Avenue Jean-Jaurès – 75019 PARIS.
Inscription nécessaire sur le site : https://mediatheque.cnsmdp.fr.
Renseignements : 33(0)1 40 40 47 56 / 33(0)1 40 40 47 36 et mediatheque@cnsmdp.fr.
Following the transfer of the Centre de Documentation pour la Musique Contemporaine (C.D.M.C.) to the Médiathèque du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (C.N.S.M.D.P.), works noted (*) may be seen and/or listened here:
Médiathèque Hector Berlioz au C.N.S.M.D.P., 209 Avenue Jean-Jaurès – 75019 PARIS.
Registration required on the site : https://mediatheque.cnsmdp.fr
Informations : 33(0)1 40 40 47 56 / 33(0)1 40 40 47 36 and mediatheque@cnsmdp.fr.
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1967
- 1. FLUX ET REFLUX
-
Pour Flûte et bande magnétique – 6’40
Création : 25/02/1968, Faculté de Droit de Paris par Renaud FRANCOIS, puis Arras, Madrid (Espagne), Lisbonne (Portugal), Santos (Brésil), Sao-Paulo (Brésil), Montevideo (Uruguay), Nice, Marseille, Cavaillon, Yerres, Dôle, Madère (Portugal), Rennes…
4LP box – Metaphon 022 – 2024
Renaud François, flûte – Enregistrement en studio, Paris, 1967
Notice
Confrontation d’éléments stables et variables.
Lors de l’exécution de l’œuvre, le flûtiste joue la voie 1 (voir partition) pendant le passage de la bande (V2, V3, V4 de la partition) sur laquelle il se synchronise. La bande magnétique est réalisée à partir d’un enregistrement préalable de la partie de flûte.
La superposition de la pièce et de son opposé (bande défilant à l’envers) assimile l’œuvre à une droite (premier élément de continuité et de stabilité). Les voies 3 et 4 formées de séquences à l’endroit et à l’envers, avec une répartition des vitesses issue du développement d’une spirale inscrite dans un tableau de substitutions des vitesses choisies constituent un second équilibre rectiligne.
Statistiquement le nombre de notes réparties sur chacune des trois octaves de la tessiture de la flûte est le même (troisième élément de continuité et de stabilité).
Mouvement variable à l’intérieur des cellules (avec ou sans symétrie) donnant un mouvement de va-et-vient (premier élément variable).
Mouvements généraux appliqués aux différentes parties de l’œuvre (deuxième élément variable).
Les intensités, tenues, variations continues, variations brusques, allient les deux phénomènes : Fixité et Mobilité.
pour Flûte et bande magnétique
1968
- 2. COMPACT
-
Pour Ensemble Instrumental – 11’50 (1,0,1,1/1,1,2,0 / Ondes Martenot, 1 Percussion / 1,1,0,1,0)
Matériel de percussion : Vibraphone et Wood-Block.
Notice
Imbrication de deux discours musicaux très différenciés ayant chacun une évolution propre à travers les trois groupes instrumentaux.
Le premier discours est créé par l’opposition des registres et des durées appliquées aux groupes I et III sur des tenues. Ces caractères évoluent, se confondent puis s’inversent (le second restant fixe).
Le second discours fait de « points sonores » circule entre les instruments.
La pièce est entièrement calculée. Les hauteurs répondent à une suite de substitutions d’une série initiale mais dont l’application diffère pour chaque instrument en fonction de sa tessiture. L’ordre des entrées est issu de l’imbrication des développements de deux spirales concentriques formées dans un tableau de substitutions des instruments. Les intervalles de temps séparant les événements sont définis à partir des suites de hauteurs. Le numéro d’ordre de la série transformé par l’évolution des phénomènes donne le numéro d’ordre dans un groupe de 70 durées (pour le premier discours) ou de diviseur de ces durées (pour le second discours).
La détermination du mode de jeu se fait par un tableau donnant l’ordre des sommets dans les transformations point par point de trois tétraèdres liés entre eux.
Les nuances sont lues de toutes les façons possibles dans un tableau de substitutions construit à partir des produits de transformations planes d’un carré en lui-même. Les pentes des glissandi sont calculées à partir d’une série de la Section d’Or après réduction selon le registre utilisé.
Ces trois dernières caractéristiques déterminées de façon commune aux deux discours forment le pont qui les relie constamment.
Groupe I : Violon, Flûte, Trombone ténor, Cor en fa
Groupe II : Ondes Martenot, Wood-Block, Vibraphone, Trompette en ut et Violoncelle
Groupe III : Violon, Clarinette en si b, Trombone ténor et Basson.
L’œuvre n’a jamais été créée.
- 3. DEUX ETUDES POUR COR
-
2’50
- 4. TROIS INSTANTS POUR TROMBONE
-
4’30
pour Ensemble instrumental
pour Cor en fa
pour Trombone complet
1968-1969
- 5. MODIFICATIONS I (*)
-
Pour Cor, Trombone et modulateur en anneau – 20′
Création : 19/09/1970 à Utrecht (Pays-Bas) puis Festival d’Orléans 1971 par Camille VERDIER et Georges BARBOTEU, puis Maison de la Culture de Rennes en 1972, et Orléans (Semaines Musicales) par Jens MAC MANAMA et Benny SCHLUCHIN.
Beny Schluchin, trombone ; Jens Mac Manama, cor – Concert à Orléans, 1984
Notice
Fait partie d’une série de pièces réalisées à la suite d’études sur les transformations des sons (instrumentaux, concrets ou électroniques) par passage dans un modulateur à anneau (si 2 fréquences entrent dans un tel modulateur, il en sort la somme et la différence); ces modifications se faisant soit en direct (« Modifications I ») soit sur bande après manipulations (« Modifications III », « Anschlag » et « Stabile – Instabile ») soit en alliant les deux procédés (« Modifications III » et « Modifications IV »).
La partition de « Modifications I » est sur le plan des hauteurs entièrement calculée. À partir de successions de transformations par substitutions de différents cribles établis sur des ensembles de hauteurs parmi les 90 quarts de ton des tessitures du cor et du trombone. Un système calculatoire de fréquence de retour fournit en même temps la durée totale de chaque séquence.
pour Cor, Trombone et modulateur à anneau manipulé en temps réel
1969
- 6. VIOLELECT V
-
Pour bande magnétique 2 pistes – 18′
Création : 06/09/1970 Festival de Shiraz (Iran), puis Montevideo (Uruguay)…
4LP box – Metaphon 022 – 2024
Notice
Dernière pièce d’une série consacrée à l’étude des sons d’un violon muni de différents micros de contact (3 micros de types différents ont été utilisés successivement ou simultanément).
Evocation de grandes étendues de sable, quelques dunes dans le lointain, balayées par le vent, des mouettes sentant approcher l’orage, un ciel gris sombre…
Février-Mars 1969 Production du C.I.R.M. (Centre International de Recherches Musicales).
- 7. DICHT
-
Pour Zarb, Tam-Tam (sonorisés) et Ensemble Instrumental (1,0,1,0 / 1,1,1,0 / Ondes Martenot, 1 Percussion /1,1,1,2,0) – 3′
Matériel de percussion : Vibraphone et Wood-Block.
Création : 07 et 08/08/1969 Festival d’Avignon avec Jean-Pierre DROUET, direction Konstantin SIMONOVITCH
Jean-Pierre Drouet, percussion – Ensemble de musique contemporaine de Paris, direction Konstantin Simonovitch – Avignon, 1969
Notice
La sonorisation comprend :
pour le zarb : 2 micros de contact et un micro acoustique
pour le tam-tam : 1 micro de contact et un micro acoustique.
L’ensemble de la sonorisation se règle à partir d’un pupitre placé dans la salle.
L’ensemble instrumental comprend trois groupes :
Groupe I : Violon, Flûte, Violoncelle et Cor en fa
Groupe II : Ondes Martenot, Vibraphone, Wood-Block, Trompette en ut et Alto
Groupe III : Violon, Clarinette en si b, Violoncelle et Trombone ténor.
La partition reprend certains matériaux utilisés dans la partie centrale de « Compact ».
Mai 1969 Commande du G.R.M. (Groupe de Recherches Musicales de l’O.R.T.F.) pour « Musiques Eclatées »
- 8. WELLEN
-
Pour bande magnétique 2 pistes – 36′
Création : 22/03/1972 Montevideo, puis Nice (Festival des MANCA) en 1980.
Notice
Musique d’ambiance à densité de structuration variable
- 9. METAMORPHOSES
-
Pour bande magnétique 2 pistes – 8’10
Création : 7 et 8/08/1969 Festival d’Avignon, puis Graz et Vienne (Autriche), Radio Suisse Romande, Radio-France.
4LP box – Metaphon 022 – 2024
Notice
« Au clair de la lune, près de la mer, dans les endroits isolés de la campagne, l’on voit, plongé dans d’amères réflexions, toutes les choses revêtir des formes jaunes, indécises, fantastiques. L’ombre des arbres, tantôt vite, tantôt lentement, court, vient, revient, par diverses formes, en s’aplatissant, en se collant contre la terre… Le vent gémit à travers les feuilles ses notes langoureuses, et le hibou chante sa grave complainte… Alors, les chiens, rendus furieux, brisent leurs chaînes, s’échappent des fermes lointaines ; ils courent dans la campagne, çà et là, en proie à la folie… Les chiens se mettent à aboyer, tour à tour, soit comme un enfant qui crie de faim, soit comme un chat blessé au ventre au dessus d’un toit, soit comme une femme qui va enfanter, soit comme un moribond atteint de la peste à l’hôpital, soit comme une jeune fille qui chante un air sublime, contre les étoiles du nord, contre les étoiles à l’est, contre les étoiles au sud, contre les étoiles à l’ouest ; contre la lune ; contre les montagnes… » (Lautréamont : « Les Chants de Maldoror », Chant premier)
Mai-Juin 1969 Commande du G.R.M. pour « Musiques Eclatées ».
Bande réalisée au Groupe de Recherches Musicales de l’O.R.T.F.
- 10. ANDROMAQUE
-
Musique de scène pour la pièce de Racine, pour bande magnétique 2 pistes
Création : 18/08/1969 Festival de Chateauvallon.
- 11. MATIERE
-
Musique électroacoustique en 6 pistes – 2h
Création : du 19/09/1969 au 19/10/69 Grand Palais à Paris puis Nanterre (Théâtre des Amandiers).
Notice
Les œuvres 11, 12, 13, 14, 15 et 19 rappellent que la première manifestation du CIRM (Centre International de Recherche Musicale) à Paris, en 1969, fut la sonorisation du SADE (Salon des Artistes Décorateurs et Ensembliers) au Grand Palais : 20 compositeurs avaient écrit 60 heures de musique pour 6 canaux diffusés par 44 haut-parleurs et les programmations avaient été conçues de telle sorte que chaque journée était structurée comme une œuvre unique.
Les versions 6 pistes de ces œuvres sont destinées à la « musicalisation » de grands espaces, comme des ambiances sonores, à très faibles niveaux.
- 12. ESPACE
-
Musique électroacoustique 2 pistes – 2h
Notice
Les œuvres 11, 12, 13, 14, 15 et 19 rappellent que la première manifestation du CIRM (Centre International de Recherche Musicale) à Paris, en 1969, fut la sonorisation du SADE (Salon des Artistes Décorateurs et Ensembliers) au Grand Palais : 20 compositeurs avaient écrit 60 heures de musique pour 6 canaux diffusés par 44 haut-parleurs et les programmations avaient été conçues de telle sorte que chaque journée était structurée comme une œuvre unique.
Les versions 2 pistes de certaines ont été réalisées comme des sonorisations d’« attente » dans des lieux clos.
- 13. ESPACE
-
Musique électroacoustique en 6 pistes – 2h
Création : du 19/09 au 19/10/1969 Grand Palais à Paris, puis Munich, Augsbourg (Allemagne), Pantin, Le Blanc-Mesnil.
Notice
Les œuvres 11, 12, 13, 14, 15 et 19 rappellent que la première manifestation du CIRM (Centre International de Recherche Musicale) à Paris, en 1969, fut la sonorisation du SADE (Salon des Artistes Décorateurs et Ensembliers) au Grand Palais : 20 compositeurs avaient écrit 60 heures de musique pour 6 canaux diffusés par 44 haut-parleurs et les programmations avaient été conçues de telle sorte que chaque journée était structurée comme une œuvre unique.
Les versions 6 pistes de ces œuvres sont destinées à la « musicalisation » de grands espaces, comme des ambiances sonores, à très faibles niveaux.
- 14. SCHEIN
-
Musique électroacoustique 2 pistes – 2h
Notice
Les œuvres 11, 12, 13, 14, 15 et 19 rappellent que la première manifestation du CIRM (Centre International de Recherche Musicale) à Paris, en 1969, fut la sonorisation du SADE (Salon des Artistes Décorateurs et Ensembliers) au Grand Palais : 20 compositeurs avaient écrit 60 heures de musique pour 6 canaux diffusés par 44 haut-parleurs et les programmations avaient été conçues de telle sorte que chaque journée était structurée comme une œuvre unique.
Les versions 2 pistes de certaines ont été réalisées comme des sonorisations d’« attente » dans des lieux clos.
- 15. SCHEIN
-
Musique électroacoustique en 6 pistes – 2h
Création : du 19/09 au 19/10/1969 Grand Palais à Paris, puis Pantin, Le Blanc-Mesnil.
Notice
Les œuvres 11, 12, 13, 14, 15 et 19 rappellent que la première manifestation du CIRM (Centre International de Recherche Musicale) à Paris, en 1969, fut la sonorisation du SADE (Salon des Artistes Décorateurs et Ensembliers) au Grand Palais : 20 compositeurs avaient écrit 60 heures de musique pour 6 canaux diffusés par 44 haut-parleurs et les programmations avaient été conçues de telle sorte que chaque journée était structurée comme une œuvre unique.
Les versions 6 pistes de ces œuvres sont destinées à la « musicalisation » de grands espaces, comme des ambiances sonores, à très faibles niveaux.
- 16. MODIFICATIONS III
-
Pour bande magnétique 2 pistes – 16′
Création : 11/04/1970 à Roubaix, puis Shiraz (Iran), Montevideo (Uruguay), Mons en Baroeul, Croix, Yerres.
4LP box – Metaphon 022 – 2024
Notice
Fait partie d’une série d’œuvres visant à l’étude des transformations de sons instrumentaux, concrets ou électroniques par passage dans un modulateur à anneau, soit en direct avec des instrumentistes (« Modifications I »), soit sur bande magnétique après manipulations (« Modifications III »), soit par dosage des deux procédés utilisés en même temps (« Modifications II et IV »).
Dans le cas présent, le matériau est fourni uniquement par un piano en 1/16ème de ton et un violon enregistré avec un micro de contact. Au début de la pièce, le matériau ne subit aucune transformation. Peu à peu, les manipulations sont de plus en plus nombreuses, pour atteindre à la fin une accélération des événements, de la densité et des distorsions.
Octobre – Décembre 1969 Production du C.I.R.M. (Centre International de Recherches Musicales).
œuvre électroacoustique
pour Zarb, Tam-Tam et Ensemble Instrumental
œuvre électroacoustique
œuvre électroacoustique
œuvre électroacoustique
œuvre électroacoustique
œuvre électroacoustique
œuvre électroacoustique
œuvre électroacoustique
œuvre électroacoustique
œuvre électroacoustique
1970
- 17. ANSCHLAG
-
Pour bande magnétique 2 pistes – 10′
Création : 26/02/1970 Festival d’Orléans puis Shiraz (Iran), Paris, Los-Angeles (U.S.A.), Montevideo, Roubaix, Mons en Baroeul, Croix, Orléans (Carré Saint-Vincent)…
Disque Point Radiant n°1.
4LP box – Metaphon 022 – 2024
Notice
Le titre signifie : Machination, mais aussi attentat.
Un seul son : un effet Larsen.
Un dispositif électroacoustique complexe. Un procédé mécanique de machination (et peut-être aussi un procédé moral ?).
« Vandenbogaerde semble renoncer aux couleurs naturelles au profit de l’exploration d’un univers sonore rempli d’événements aléatoires dans leur matière et dans leur discours ». (Jean-Etienne Marie).
Janvier 1970 Production du C.I.R.M. (Centre International de Recherches Musicales).
- 18. MODIFICATIONS IV
-
Pour Trompette, Trombone, modulateur en anneau et bande magnétique 2 pistes – 7′
Création : 12/03/1970 Paris, Musée d’Art Moderne par Louis ROQUIN et Antoine DUHAMEL, puis Festival de Chateauvallon.
Louis Roquin, trompette ; Antoine Duhamel, trombone – Concert à Paris, 1969
Notice
Fait partie d’une série de pièces réalisées à la suite d’études sur les transformations des sons (instrumentaux, concrets ou électroniques) par passage dans un modulateur à anneau (si 2 fréquences entrent dans un tel modulateur, il en sort la somme et la différence); ces modifications se faisant soit en direct (« Modifications I ») soit sur bande après manipulations (« Modifications III », « Anschlag » et « Stabile-Instabile ») soit en alliant les deux procédés (« Modifications II » pour 18 instruments et dispositif électroacoustique et « Modifications IV »).
Le matériau de la bande magnétique est fourni par des sons de trompette et de trombone manipulés et transformés par passage dans le modulateur à anneau. En direct les 2 instrumentistes exécutent la partition, les sons captés par 2 microphones directionnels passent par un modulateur à anneau et sont diffusés par des haut-parleurs placés près d’eux tandis que passe la bande. Le dosage entre sons directs, sons transformés et la bande magnétique se fera de la salle.
Il existe également une version sur bande où ce dosage est réalisé et qui peut être diffusée seule.
Janvier 1970. Production du C.I.R.M. (Centre International de Recherches Musicales) Commande de « La Petite Compagnie ».
Le matériau de la bande a été réalisé par Louis Roquin, trompette, et Antoine Duhamel, trombone, qui en ont assuré les différentes exécutions.
- 19. GRAB
-
Musique électroacoustique en 6 pistes – 2 h
Création : du 10/03 au 19/03/1970 à Nanterre (Théâtre des Amandiers).
Notice
Les œuvres 11, 12, 13, 14, 15 et 19 rappellent que la première manifestation du CIRM (Centre International de Recherche Musicale) à Paris, en 1969, fut la sonorisation du SADE (Salon des Artistes Décorateurs et Ensembliers) au Grand Palais : 20 compositeurs avaient écrit 60 heures de musique pour 6 canaux diffusés par 44 haut-parleurs et les programmations avaient été conçues de telle sorte que chaque journée était structurée comme une œuvre unique.
Les versions 6 pistes de ces œuvres sont destinées à la « musicalisation » de grands espaces, comme des ambiances sonores, à très faibles niveaux.
- 20. POLYARCHOS
-
Pour divers instruments et bande magnétique 2 pistes, œuvre collective avec Janine CHARBONNIER, Maguy LOVANO et Louis ROQUIN.
Création : 16/07/1970 Festival de Chateauvallon, puis Paris (ARC).
- 21. PROLIFERATIONS I
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Pour un instrument monodique et dispositif électroacoustique – 12′
Création : 13/11/1970 Paris, Centre Américain par Antoine DUHAMEL (Trombone), puis dans des différentes versions à Rennes, Sion et Bienne (Suisse), Roubaix, Orléans, Nice, Rocheton, Vincennes, Pantin, Angers, Garges lès Gonesse, Le Bourget, Noisy le Sec, Le Blanc-Mesnil, Drancy…
Louis Roquin, trompette – Concert à Garges lès Gonesses, 1972
Notice
Pour un instrument et dispositif électroacoustique. Cette pièce peut être jouée par un instrument à cordes ou un cuivre (éventuellement une voix ou tout autre instrument, moyennant certains aménagements).
La partition est écrite sur une tessiture de 4 octaves et l’instrumentiste doit réaliser sa propre version, l’ordre des « pages de notes », des modes de jeu et des effets étant à son choix. Les sons sont enregistrés sur une boucle bande magnétique montée sur 2 magnétophones placés de telle façon qu’entre la tête d’enregistrement du premier et la tête de lecture du second il y ait 10 secondes de bande magnétique (1,90 m en 19 cm/s). Un dispositif de réinjections et de sonorisation permet, grâce à la manipulation de 3 potentiomètres selon un schéma temporel précis, de superposer à la partie instrumentale jouée en direct, des séquences et sections interprétées antérieurement. Dans les 2 dernières minutes tous les potentiomètres étant ouverts une polyphonie prolifique à 12 voies est ainsi réalisée. La partition instrumentale, est un libre aménagement dans le temps de certaines séquences du matériau de base de « Modifications I, II et IV ».
Septembre – Octobre 1970 Production du C.I.R.M. (Centre International de Recherches Musicales)
- 22. STABILE-INSTABILE (*)
-
Pour bande magnétique 2 pistes – 13′
Création : 27/11/1970 à Bourges (Maison de la Culture) puis Macon, Avignon, Roubaix, Montevideo, Buenos-Aires (Argentine)…
4LP box – Metaphon 022 – 2024
Notice
Deux générateurs de sons sinusoïdaux, un modulateur à anneau, un dispositif électroacoustique complexe. Des états d’instabilité se déclenchent, détruisant l’équilibre obtenu. Un nouvel équilibre s’instaure alors, qui subira le même sort.
Une mise en temps de ces sons et de ces séquences s’est révélée naturellement grâce à la complexité rythmique inhérente au dispositif utilisé.
Septembre – Octobre 1970 Bande réalisée au studio du Groupe de Musique Expérimentale de Bourges. Production du G.M.E.B.
- 23. DREI NACHDENKEN UBER HYMNEN AN DIE NACHT
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Pour bande magnétique 2 pistes – 36′
Création : 21/04/1971 à Bourges (Maison de la Culture), Paris, Dijon, Munich (Allemagne), Orléans, Lille, Montevideo, Vichy, Dijon, Chelles…
4LP box – Metaphon 022 – 2024
Notice
En trois parties :
1) « Muss immer der morgen wiederkommen ? …” (10 mn 22 s)
« Faut-il que toujours le matin reparaisse ? … Une durée limitée est dévolue à la lumière mais le règne de la nuit échappe au temps et à l’espace – Eternelle est la durée du sommeil »
2) “Sehnsucht nach dem Tode” (16 mn 08 s)
« Aspiration à la Mort
Descendons au sein de la terre,
Fuyons l’empire de Lumière ! »
3) « Nun weiss ich, wenn der letzte Morgen sein wird …” (09 mn 18 s)
« Je sais à présent quand luira le dernier matin – Quand la lumière ne pourra plus mettre en fuite la Nuit et l’Amour. »
« Hymnes à la Nuit » n° 2, 6 et 4 de Novalis
Les « Hymnes à la Nuit » de Novalis n’ont pas constitué un « programme » pour la réalisation de l’œuvre, dont le projet était entièrement abstrait. Seule la rencontre entre une certaine conception de la musique, qui tente d’échapper au temps métrique, et qui tente d’échapper au monde qui nous entoure, rejoint une première découverte, une première « lecture » du texte romantique.
Octobre – Décembre 1970 ; bande magnétique réalisée au studio du Groupe de Musique Expérimentale de Bourges. Enregistrements effectué au C.I.R.M. (Centre International de Recherches Musicales). Production du G.M.E.B. (Groupe de Musique Expérimentale de Bourges).Informations complémentaires :
Tous les sons sont produits par des harpes en 1/3, 1/5 et 1/16ème de ton conçues et réalisées par le compositeur mexicain Julian Carrillo, enregistrement réalisé au moyen de deux microphones de contact de type différent, soit par action directe sur les cordes, soit par déplacement des micros.
1er mouvement : mixage de 5 boucles différentes. Entrées étagées et variation dynamique de chaque boucle constamment renouvelée.
2ème mouvement : mixage de 3 trames dont les sons sont produits uniquement par action des micros sur les cordes.
3ème mouvement : mixage de 3 bandes de sons préalablement agencés et transposés aux octaves supérieures ; déplacement progressif du spectre sonore vers la zone audible la plus aiguë.
- 24. QUADRIPOLE-ACTIF version 2 pistes (*)
-
Pour bande magnétique 2 pistes – 9’15
Commande du G.R.M. / O.R.T.F.
Création : 26/02/1971 à Paris (Halles de Baltard), puis Avignon, Roubaix, Chateauvallon, Rennes, Montevideo, Scandicci (Italie), Nice, Djakarta (Indonésie), Le Blanc-Mesnil, Chateauroux, Pantin, Cordes sur Ciel…
Notice
Analogie entre la structure du dispositif fournissant le matériau et la structure rythmique de l’œuvre.
Le matériau de base est fourni uniquement par un synthétiseur Moog d’une part, par une batterie de générateurs B.F. (basses fréquences), de générateurs T.B.F. (très basses fréquences), de multivibreurs, d’un modulateur à anneau d’autre part. Le résultat de la mise en service d’un dispositif utilisant le second type d’appareils étant réemployé comme tension de commande en hauteur, filtrage, forme et matière de l’appareil Moog. Pour la mise en temps, l’auteur a recherché l’obtention d’une ambigüité entre le caractère volontaire parfois anecdotique et imagé de certaines séquences et le caractère volontaire et agressif de leur organisation.
Réalisée dans les studios du G.R.M. (Groupe de Recherches Musicales) en Décembre 1970 et Janvier 1971.
œuvre électroacoustique
pour Trompette, Trombone, modulateur à anneau manipulé en temps réel et bande magnétique
œuvre électroacoustique
pour divers instruments et bande magnétique
pour un instrument monodique et dispositif électroacoustique en temps réel
œuvre électroacoustique
œuvre électroacoustique
œuvre électroacoustique
1971
- 25. QUIPO
-
Bande magnétique pour l’œuvre de Maguy LOVANO – 45’
Création : 15, 17 et 19/03/1971 Paris, Musée d’Art Moderne.
- 26. PROLIFERATIONS II
-
Pour 6 pistes magnétiques – 14’10
Notice
Le dispositif électroacoustique de « Proliférations I » est ici appliqué à une série de sons électroniques.
Une boucle de bande magnétique montée sur deux magnétophones placés de telle façon qu’entre la tête d’enregistrement du premier et la tête de lecture du second, il y ait 10 secondes de bande magnétique (1,90 m en 19 cm/s ou 3,80 m en 38 cm/s).
Un dispositif de réinjection et de commande d’enregistrement permet grâce à la manipulation de trois potentiomètres selon un schéma temporel précis de superposer à la bande initiale des séquences et des sections déjà entendues antérieurement.
Cette opération est ici appliquée 12 fois avec des vitesses de défilement de la bande initiale et des schémas temporels différents. Un jeu d’intensités et de synchronismes (ou de désynchronismes) intervenant lors de la répartition de ces 12 voies sur 6 pistes magnétiques.
Les trois bandes constituant « Proliférations II » peuvent être superposées à une exécution en direct de « Proliférations I » (pour un instrument et dispositif électroacoustique).
Juin Juillet 1971. Bandes réalisées au Studio du C.I.R.M. (Centre International de Recherches Musicales).
- 27. PROLIFERATIONS I + II
-
Pour 1 instrument monodique, dispositif électroacoustique et 6 pistes magnétiques – 14’10
Création : 04/10/1971 Biennale de Paris (Parc Floral), par Louis ROQUIN, Trompette, puis Paris au Théâtre Présent.
Notice
Pour un instrument, dispositif électroacoustique et six pistes magnétiques (3 bandes stéréophoniques) cette œuvre résulte de la superposition de deux pièces utilisant le même dispositif électroacoustique dans leur élaboration (en direct dans le cas de « Proliférations I », préalablement réalisé dans celui de « Proliférations II »).
« Proliférations I » peut être jouée par un instrument à cordes ou un cuivre (éventuellement une voix ou tout autre instrument, moyennant certains aménagements). La partition est écrite sur une tessiture de 4 octaves et l’instrumentiste doit réaliser sa propre version, l’ordre des « pages de notes », des modes de jeu et des effets étant à son choix. Une boucle de bande magnétique montée sur 2 magnétophones placés de telle façon qu’entre la tête d’enregistrement du premier et la tête de lecture du second il y ait 10 secondes de bande magnétique. Un dispositif de réinjections et de sonorisation permet grâce à la manipulation de 3 potentiomètres, selon un schéma temporel précis, de superposer à la partie instrumentale jouée en direct, des séquences et sections interprétées antérieurement. Dans les 2 dernières minutes, une polyphonie prolifique à 12 voies est réalisée.
Dans « Proliférations II » le même dispositif électroacoustique est appliqué à une série de sons électroniques. Cette opération est ici réalisée 12 fois avec des vitesses de défilement de la bande initiale et des schémas temporels différents. Un jeu d’intensités et de synchronismes (ou de désynchronismes) intervenant lors de la répartition de ces 12 voies sur 6 pistes magnétiques.
Septembre – Octobre 1970 et Juin – Juillet 1971.
Les bandes magnétiques ont été réalisées au Studio du C.I.R.M. (Centre International de Recherches Musicales).
- 28. QUADRIPOLE-ACTIF version 4 pistes
-
Version en 4 pistes – 9’15
Notice
Voir également texte de « Quadripôle Actif » version 2 pistes.
La spatialisation sur 4 voies des synchronismes prévus pour 2 pistes ont nécessité l’arrangement de certaines séquences, notamment dans la partie centrale par interversions et superpositions.
Commande du G.R.M. (Groupe de Recherches Musicales de l’O.R.T.F.) réalisée dans ses studios.
Novembre 1971
- 29. AIKA (*)
-
Pour bande magnétique 2 pistes pouvant être manipulée en direct – 15′
Création : 28/02/1972 Semaines Musicales d’Orléans, puis Paris…
Notice
Les sons de cette bande ont été produits par le Synthétiseur en temps réel de Georges Jenny. L’organisation de ces sons et des séquences a été réalisée ensuite selon un schéma simple :
Au début uniquement des bruits produits par l’instrument puis progressivement introduction des sons instrumentaux (avec permanence des bruits graves) qui occupent tout le registre audible.
Les caractères instrumentaux disparaissent et la pièce se termine comme elle avait commencé, par une séquence rythmique de bruits.
« Aïka » est conçu pour être éventuellement manipulé en direct par un dispositif électroacoustique tel que celui de « Modifications » ou de « Proliférations ».
Novembre – Décembre 1971. Bande réalisée au C.I.R.M (Centre International de Recherches Musicales).
- 30. ROUAGES
-
Pour 2 Ondes Martenot et bande magnétique 2 pistes – 16’20
Création : 19/04/1972 Angers (Grenier Saint-Jean) par Françoise PELLIE et Tristan MURAIL.
Françoise Pellié et Tristan Murail, Ondes Martenot – Studio à Bourges, 1971
Notice
Cette œuvre est construite sur un schéma de « Réactions » des instrumentistes, entre eux et vis-à-vis d’une bande magnétique dont le matériau est uniquement issu des Ondes Martenot (avec le concours de Françoise Pellié, ondiste).
Ces réactions sont limitées à trois : imitation, indifférence et opposition et la partition des instrumentistes consiste en un schéma temporel, paramètre par paramètre du jeu d’imitation, d’indifférence ou d’opposition.
Décembre 1971. Bande réalisée au Studio du G.M.E.B. (Groupe de Musique Expérimentale de Bourges).
œuvre électroacoustique
œuvre électroacoustique
pour un instrument monodique, dispositif électroacoustique en temps réel et bandes magnétiques
œuvre électroacoustique
œuvre électroacoustique
pour 2 Ondes Martenot et bande magnétique
1971/1972
- 31. IM ANFANG WAR DAS WORT! IM ANFANG WAR DER SINNE! IM ANFANG WAR DIE KRAFT! IM ANFANG WAR DIE TAT!
-
Pour Alto, Trompette et dispositif électroacoustique (6 manipulateurs) – 14’15
Création : 26/03/1972 Festival de Royan par Serge COLLOT et Louis ROQUIN, puis Rennes (Maison de la Culture).
Serge Collot, alto ; Louis Roquin, trompette – Concert à Rennes, 1972
Notice
Cette œuvre est le résultat d’expériences faites depuis 1968 dans « Modifications I, II, III, et IV », sur les transformations des sons (instrumentaux, concrets ou électroniques) par passage dans un modulateur à anneau (en direct ou sur bande) d’une part et dans « Proliférations I et II » sur les systèmes de réinjections des sons et de sonorisation d’autre part.
Chaque instrument dispose d’un dispositif identique : les sons captés par des microphones sont transformés par passage dans un modulateur à anneau dont la seconde entrée est branchée sur un générateur de sons sinusoïdaux; le son résultant mixé avec le son instrumental capté sans transformation est ensuite filtré selon un schéma précis.
L’ensemble est enregistré sur une boucle magnétique montée sur deux magnétophones placés de telle façon qu’entre la tête d’enregistrement du premier et la tête de lecture du second, il y ait 10 secondes de bande magnétique. Un dispositif de ré-injections et de sonorisation permet grâce à la manipulation de 3 potentiomètres selon un schéma temporel de superposer à la partie instrumentale jouée en direct, des sections et séquences interprétées antérieurement.
Les deux parties instrumentales ainsi que les interventions des générateurs, des filtres, des réinjections et de la sonorisation sont entièrement calculées à partir de successions de transformation par substitutions de différents cribles établis sur des ensembles soit de hauteurs, soit de durées, de fréquences, de niveaux, etc… selon les possibilités des instruments et de l’appareillage utilisé.
Pour Alto, Trompettes (en ut et en si b aigu, un seul exécutant)
2 générateurs de sons sinusoïdaux (2 instrumentistes)
Dispositif électroacoustique de filtrage, réinjection et sonorisation (4 manipulateurs)
Novembre 1971 à Février 1972 – Production du C.I.R.M. (Centre International de Recherches Musicales).
pour Alto, Trompette et dispositif électroacoustique en temps réel
1972
- 32. ELEGIE II
-
Pour bande magnétique 2 pistes pouvant être manipulée en direct – 15′
Création : 26/03/1972 Festival de Royan, puis en Yougoslavie (Radiodiffusion) et Espagne.
Notice
Les sons de cette bande ont été produits par le Synthétiseur en temps réel de Georges Jenny (comme pour « Aika » (« Elégie I »)) ainsi que par un Alto et deux trompettes (en ut et en si b aigu) avec le concours de Serge Collot et de Louis Roquin.
L’organisation de ces sons et des séquences a été réalisée ensuite selon un schéma simple : au début, uniquement des bruits produits par le synthétiseur, puis progressivement introduction des sons instrumentaux, avec permanence des bruits graves et interpolations de sons manipulés de l’alto et de la trompette.
Les caractères instrumentaux disparaissent et la pièce se termine par une séquence rythmique de bruits.
« Elégie II » est conçu pour être éventuellement manipulé en direct par un dispositif électroacoustique tel que celui de « Modifications » ou de « Proliférations ».
Décembre 1971 à Février 72. Bande réalisée au C.I.R.M. (Centre International de Recherches Musicales).
- 33. ELEGIE III (*)
-
Pour bande magnétique 2 pistes – 15′
Création : 23/06/1973 à Garges lès Gonesse, puis Pantin…
Notice
Les sons de cette bande ont été produits par le Synthétiseur en temps réel de G. Jenny (comme pour « Aïka ») ainsi que par un alto (à cordes) et 2 trompettes (en ut et en si b aigu) avec le concours de Serge Collot et de Louis Roquin.
L’organisation des sons est identique que pour « Elégie II », mais leur mixage est complètement différent, visant plus à la superposition de timbres distincts (électroniques et instrumentaux), qu’au tuilage de ces couleurs particulières.
De ce fait, « Elégie III » n’est pas conçu pour être manipulé en direct (comme « Aïka » et « Elégie II »).
Février – Mars 1972. Bande magnétique 2 pistes réalisée dans les Studios du C.I.R.M. (Centre International de Recherches Musicales).
- 34. BRUMES (*)
-
Pour bande magnétique 4 pistes (et version 2 pistes) – 14’30
Création : 07/02/1973 à Vienne (Autriche), puis Festival de Royan, Paris, Orléans, Montevideo, Beaulieu en Rouergue, Pantin, Garges lès Gonesse…
4LP box – Metaphon 022 – 2024
Notice
Structuration de l’Espace
Structuration du Temps
Cette pièce est conçue en fonction d’une diffusion en 4 pistes (soit grâce à un magnétophone 4 pistes parallèles, soit par la diffusion de 2 bandes stéréo synchrones), mais existe aussi dans une version 2 pistes.
Sur 4 trames (sans évolution spatiale) dont les durées sont inversement proportionnelles à la densité d’information qu’elles contiennent, viennent se greffer 2 séries d’éléments brefs :
1) sur les 4 pistes simultanément avec sur chaque voie des effets d’éloignements
2) par une répartition statistique d’événements dans l’espace et dans le temps.
Bande magnétique réalisée en Décembre 1972 au Studio de l’I.P.E.M. à Gand (Belgique).
œuvre électroacoustique
œuvre électroacoustique
œuvre électroacoustique
1972/1973
- 35a. PROLIFERATIONS III a
-
Pour Clarinette contrebasse solo (ou Clarinette basse), 8 instruments (1,0,1,1/1,1,1,0/0/1,0,0,1,0) et 2 manipulateurs sur dispositif électroacoustique – 14’30
Commande de l’O.R.T.F.
Création : 14/04/1973 Festival de Royan, Ensemble Ars Nova, Direction Boris de VINOGRADOV, puis Paris, Ensemble de l’Itinéraire (20.11.75) Direction Boris de VINOGRADOV.
Festival de Royan Avril 1973, Ensemble Ars Nova, Direction Boris de Vinogradov
Notice
« Proliférations I » (pièce composée et créée en 1970) mettait en présence un instrument avec lui-même grâce à un dispositif d’enregistrement, de ré injections et de sonorisation manipulé en direct. Dans « Proliférations III » le même principe est développé à plusieurs niveaux :
– sur la clarinette contrebasse solo le même dispositif électroacoustique est utilisé avec une base de temps de 12 secondes (permettant la mémorisation d’événements de faible densité d’information et la non-mémorisation d’événements de forte densité d’information).
– les 8 instruments possèdent le même matériau que le soliste, l’ordre des séquences de chaque intervention pour chaque instrument est déterminé par un des schémas temporels possibles pour l’exécution de « Proliférations I ». C’est donc une autre image-miroir de la partie soliste qui est perçue, le conséquent étant quelquefois entendu avant le « direct », ce que naturellement ne permet pas le premier dispositif. (base de temps de 15 s).
L’utilisation du même dispositif électroacoustique sur 2 de ces 8 instruments (violon et violoncelle) avec une base de temps de 8 secondes permet le lien des 2 principes énumérés ci-dessus, tant sur le plan temporel que sur celui de la modification des timbres.
Juillet 1972 – Janvier 1973
- 35b. PROLIFERATIONS III b
-
Pour Clarinette contrebasse solo (ou Clarinette basse), 8 instruments (1,0,1,1/1,1,1,0/0/1,0,0,1,0) – 14’30
Commande de l’O.R.T.F.
Notice
Les 8 instruments possèdent le même matériau que le soliste, l’ordre des séquences de chaque intervention pour chaque instrument est déterminé par un des schémas temporels possibles pour l’exécution de « Proliférations I ». C’est donc une autre image-miroir de la partie soliste qui est perçue, le conséquent étant quelquefois entendu avant le « direct », ce que naturellement ne permet pas le premier dispositif.
L’œuvre, dans cette version, n’a jamais été créée.
pour Clarinette contrebasse solo (ou Clarinette basse), Ensemble instrumental et dispositif électroacoustique en temps réel
pour Clarinette contrebasse solo (ou Clarinette basse) et Ensemble instrumental
1973
- 36. UNE ET MULTIPLE (*)
-
Pour Piano et dispositif électroacoustique – 20’25
Création : 30/03/1973 par Martine JOSTE au Festival d’Orléans, puis au Grand Palais à Paris, Pantin, Musée d’Art Moderne à Paris, Garges lès Gonesse, Albi, Nice, Festival Estival de Paris, Festival Expérimental de Bourges, Perspectives du XXème siècle de Radio-France, Bagneux…
Disque compact : Terra Ignota TI 46-22
Martine Joste, piano – Concert à Radio-France, Paris, 1980
Notice
Transformation du timbre dans l’instant par passage du son dans un modulateur à anneau.
Transformation progressive du timbre par « usure » d’un procédé électronique.
La pièce est construite sur des enchaînements de permutations de séries (dont le nombre de notes est différent). Neuf types d’attaques doivent être choisis par l’interprète, qui doit dissocier ces attaques
– de 6 intensités
– des durées des sons
– du jeu des résonances.
Dans la première partie, ces sons sont captés par des microphones et introduits dans un modulateur à anneau dont la seconde entrée est branchée sur un générateur de sons sinusoïdaux dont les fréquences sont notées, ainsi que le pourcentage de son modulé.
Dans la deuxième partie un important réservoir de notes (non transformées) grâce à un dispositif de bouclage, est constitué ; la qualité du timbre va s’altérer au fur et à mesure des recopies successives qui se superposent à la troisième partie qui réutilise le dispositif de la première.
La plus grande fusion possible des timbres doit être recherchée entre la partie directe et les parties transformées.
L’œuvre est dédiée à Martine Joste.
Il s’agit là du texte de présentation écrit en 1973 pour la création de la pièce. Sacha Vanony a effectué « une mise à jour technologique » des processus décrits ci-dessus en mai 2005 et cette nouvelle version a été jouée à Nice en novembre 2007 par un étudiant du Conservatoire à Rayonnement Régional de Nice.
- 37. REACTIONS POUR TROIS… (*)
-
Pour 3 instruments ou 3 groupes d’instruments – entre 15’ et 18′
Création : 23/06/1973 Ensemble des Professeurs du Conservatoire de Garges lès Gonesse, puis Conservatoire de Pantin.
Irène Jarsky, voix ; Martine Joste, piano et Renaud François, flûte – Concert à Pantin, 1976
Notice
Schéma de réactions vis à vis d’un matériau électroacoustique (de 15 minutes environ) pour trois instrumentistes ou trois groupes d’instruments (sonorisés totalement ou partiellement).
1) Cas de 3 instruments :
– soit 3 fois le même instrument
– soit 1 instrument parmi 3 des familles instrumentales.
2) Cas de 3 groupes : Chaque groupe est constitué :
– soit d’instruments de la même famille,
– soit d’un ou de plusieurs représentants de chaque famille.
Homogénéité au niveau de chaque groupe ou homogénéité au niveau de l’ensemble des groupes.
La présente partition a été réalisée avec comme matériau sonore : « Elégie III » (durée 15mn). Tout autre matériau électroacoustique peut être choisi.
La partition consiste en un schéma de « réactions » vis-à-vis d’une bande magnétique.
Ces réactions sont limitées à 3 : Imitation, Indifférence et Opposition.
Elles s’appliquent non pas sur le « son » pris globalement, mais sur ses paramètres : hauteur, durée, timbre, attaque, allure, grain.
Chaque partie instrumentale est divisée en 2 zones : la zone d’opposition à la partie supérieure, la zone d’imitation à la partie inférieure.
La ligne intermédiaire signifie l’indifférence.
Les réactions ne s’appliquent qu’à 3 des paramètres choisis par les musiciens individuellement. A chaque ligne de la partie instrumentale, correspond donc un paramètre. Quand cette ligne coupe la ligne d’indifférence, l’instrumentiste peut décider de changer le paramètre qui lui correspond.
L’intensité générale des parties instrumentales doit être telle qu’un équilibre entre la bande et les instruments soit réalisé.
La densité d’information globale des instruments doit être au plus égale à la densité d’information du matériau électroacoustique choisi.
Mai 1973
- 38. T.E.M. (*)
-
Musique électroacoustique en 4 pistes (ou 2 x 2 pistes) – 43’20
Création : 08/04/1974 Théâtre Présent à Paris, Garges lès Gonesse, Pantin.
Notice
T.E.M. (Temps, Espace, Matière) fait partie d’une série de pièces visant à mettre en relief, avec une plus ou moins grande importance, les trois paramètres principaux de la musique électroacoustique : le temps, l’espace et la matière.
T.E.M. accorde la prédominance à une certaine notion du temps musical comme désintégration du temps métrique.
La matière entièrement électronique résulte de battements et d’interférences entre plusieurs signaux commandés en tension électroniquement.
La répartition sur 4 pistes provoque dans l’espace, à un second degré, battements et interférences.
Bandes magnétiques réalisées au studio de Sonologie d’Utrecht (Pays-Bas) en Septembre 1973.
- 39. ITERATIONS (*)
-
Musique électroacoustique en 4 pistes (ou 2 x 2 pistes) – 21’40
Création : 08/04/1973 Théâtre Présent à Paris, Garges lès Gonesse, Pantin.
Notice
Sur une trame (même matériau que pour «T.E.M.») dont l’évolution spatiale est provoquée par des battements et des interférences entre les 4 canaux viennent se greffer des séries d’éléments brefs. L’évolution de l’articulation de ces éléments tend à masquer par instant la trame initiale (dans l’un et l’autre cas, il s’agit presque exclusivement de sons itératifs).
Bande magnétique réalisée au Studio de Sonologie d’Utrecht (Pays-Bas) en Septembre 73.
pour Piano et dispositif électroacoustique en temps réel
pour 3 instruments (ou 3 groupes d’instruments)
œuvre électroacoustique
œuvre électroacoustique
1974
- 40. MOUVANCE DE TEMPS ET D’ESPACE (*)
-
Pour 2 Pianos et dispositif électroacoustique – 14’18
Commande de l’Etat
Création : 17/03/1974 Semaines Musicales d’Orléans par Martine JOSTE et Françoise THINAT, puis Grenoble (Maison de la Culture) par Martine JOSTE et Sylvaine BILLIER puis Radio-France (Studio-Concert).
Sylvaine Billier et Martine Joste, pianos – Concert à Radio-France, Paris, 1983
Notice
– Indépendance dans le temps des deux pianos : les interprètes choisissent individuellement l’ordre de succession des séquences de temps ; l’ordre des séquences est par contre immuable.
– Indépendance des deux pianistes qui choisissent neuf types d’attaque, en les dissociant de six intensités, des durées des sons et du jeu des résonances.
– Deux réservoirs fixés d’un commun accord dans le temps.
De ces choix découle la partition technique d’intervention (dans le cas de la version avec dispositif électroacoustique) : chacun des pianistes est tour à tour (ou ensemble) l’entrée « instrument », ou l’entrée « porteuse » de deux modulateurs à anneau dont les sons résultants sont répartis spatialement sur un ou plusieurs canaux de sonorisation entourant le public ou disposés face à lui, selon la configuration de la salle de concert.
- 41. BHINNEKA TUNGGAL IKA (*)
-
Pour bande magnétique 2 pistes – 18’50
Création : 27/03/1975 Festival de Royan, puis Bourges, Montevideo (Uruguay)…
4LP box – Metaphon 022 – 2024
Notice
A l’alliance de l’impossible virtuellement possible, Janus qui a pour nom Bhinneka Tunggal Ika, répond un jeu de miroir : l’insondable en bute aux schémas électroacoustiques et un dompteur finalement dompté, mais qui en sera dompteur et quel sera le dompteur ?
Cette lutte des mondes en présence émeut et curieusement transparaît le cheminement d’une musique sortie des profondeurs du temps ; comme si l’outillage lentement fourbi par l’occident au lieu de s’approprier ces formes d’art de l’Asie du Sud-Est faisait tout pour les entraîner en un insaisissable et inaccessible lointain. Nous serons conviés tout à l’heure à descendre les marches secrètes qui nous feront sentir qu’un univers par delà sa propre limite tend à l’illimité.
Par lambeaux, ces chants de la terre de Java ou de Bali, ces sons rocailleux de l’électronique dévoilent les vestiges d’une poterie antique qui fut, est, restera malgré les mille et une blessures que portent ses mille et une facettes pulvérisées. Et si cette force sonore malmène ou assène au départ ketjak, gamelan balinais ou chants des kraton, tous défilent sans commencement, sans fin, absorbés tous et par ce fait absorbant comme un lac tranquille aux rides infinies, restant eux-mêmes, tels qu’en eux-mêmes, ciseleurs et ciselés ; l’éternité asiatique les voue immuable aux changements : « la musique est son instrument » chuchote un sage d’orient. Qu’on ne s’y méprenne point, il ne s’agit ni d’un contenant ni d’un contenu, mais de deux langages, l’un électronique, l’autre représentatif de phénomènes concrets où ciseleur devient aussi ciselé.
Voici ce que disent ces hiéroglyphes javanais à l’éclat du mystère : Bhinneka Tunggal Ika vit dans cet amoncellement morcelé du tout, comme ces myriades d’îlots de l’archipel indonésien, au delà des superpositions de strates brassées par l’histoire et que le présent démêle, visages différents de l’hindouisme à l’islam, du bouddhisme aux réminiscences de l’ère néerlandaise des colons, par delà ces paysages sonores actuels qui portent en eux ces sons d’électronique ; comme cette vie du tout faisant jeu et dissolution d’un jeu qui n’a jamais commencé et ne finira point.
Christian POCHE
Juin 1974 – Janvier 1975
Bande magnétique réalisée au Studio de Musique Electroacoustique du Conservatoire Municipal de Musique de Pantin.
- 42. TEMPS MOBILE (*)
-
Pour Flûte basse et dispositif électroacoustique – 13’06
Création : 13, 14, 15 et 19/12/1974 à Paris par Pierre-Yves ARTAUD (concert de l’Itinéraire), puis Le Blanc-Mesnil
Pierre-Yves Artaud, flûte basse – Concert Itinéraire, Paris, 1974
Notice
Repose sur trois types de travaux de recherche :
– Le Temps : un matériau très précis en hauteur et en rapport de durée est fourni à l’instrumentiste qui détermine grâce à une grille d’enchaînements les différentes structures temporelles dont la somme globale et les fréquences d’occurrence sont fixées – Vers un Temps flexible –
– Les attaques et l’entretien du son : 8 types d’attaque et 5 modes d’entretien déterminent un jeu de grilles à appliquer au matériau fourni – Dissociation complète des différents paramètres du son
– Un dispositif électroacoustique dont le schéma temporel et les modes d’action sont déterminés par les choix de l’instrumentiste dans les domaines cités ci-dessus et qui, comme « prolongement » de l’instrument, vient renforcer ou contrarier le son instrumental. Cette transformation de timbre n’interviendra que de façon très discrète sur le grain du son.
Une version sans le dispositif électroacoustique est possible. Le flûtiste veillera alors à une grande différenciation des types d’attaque et des modes d’entretien.
pour 2 Pianos et dispositif électroacoustique en temps réel
œuvre électroacoustique
pour Flûte basse et dispositif électroacoustique en temps réel
1974/1975
- 43. MUSIQUE PLANANTE (*)
-
Musique électroacoustique en 2 x 2 pistes, (aussi version 2 pistes) – 61’40
Création : 19/11/1975, Paris, Musée d’Art Moderne (ARC) puis Nice, Le Blanc-Mesnil, Bagneux.
Notice
« Musique Planante » accorde la prédominance à une certaine notion du temps musical comme désintégration du temps métrique.
La matière, entièrement électronique est produite à l’aide d’un synthétiseur et résulte de battements et d’interférences entre plusieurs signaux commandés en tension électroniquement.
La répartition sur 4 pistes provoque dans l’espace battements, interférences et opposition de phase.
Bandes magnétiques réalisées au Studio de Musique Expérimentale du Conservatoire Municipal de Musique de Pantin en Décembre 1974 et Janvier 1975.
- 44. HELICOIDE (*)
-
Pour piano en 1/16 de ton, divers claviers (ad libitum) et bande magnétique 2 pistes – 22’30
Création : 07/03/1975 à Pantin par Gérard FREMY, puis par Martine JOSTE à Paris, Nice (Festival des MANCA), Festivals de Bonn, Darmstadt et Heilbronn (Allemagne), Pantin, Naples (RAI), Genève (Festival Archipel), Zurich, Varsovie (Festival « Automne de Varsovie »), Montréal, Bucarest, Spaichingen, Ravensbourg, Tolstefanz (Hanovre) et Dresde (Allemagne).
Disque compact : Terra Ignota TI 46-22
Martine Joste, piano en 1/16ème de ton – Concert à Zurich, 1999
Notice
Pour le piano en 1/16ème de ton du compositeur mexicain Julian Carrillo et bande magnétique 2 pistes.
« Surface engendrée par un rayon de cylindre qui se déplacerait en s’appuyant sur une hélice tracée sur la surface du cylindre et en restant parallèle au plan de base »
(Dictionnaire Larousse)
« Dans cette organisation parfaite des formes dans l’espace, visée par la Renaissance, Léonard de Vinci, ingénieur à ses heures, introduit la préoccupation révolutionnaire des forces actives lisibles dans le réel » (René HUYGHE).
La participation éventuelle à la fin de la pièce de tous les instruments à clavier disponibles, accordés naturellement sur des diapasons très voisins, élargit dans l’espace la richesse sonore des battements des micro-intervalles dont l’utilisation fait rendre perceptible la notion de continuum sonore donnée par la bande de sons électroniques.
La bande magnétique a été réalisée au Studio de Musique Electroacoustique du Conservatoire Municipal de Musique de Pantin.
Décembre 74 / Février 75
œuvre électroacoustique
pour Piano en 1/16ème de ton, divers claviers (ad libitum) et bande magnétique
1975
- 45. LE TEMPS D’UN ENTRETIEN (*)
-
Pour voix et synthétiseur (ad libitum) – 12’45
Création : 19/06/1975 à Pantin par Irène JARSKY, puis Paris, Musée d’Art Moderne.
Irène Jarsky, voix – Concert à Pantin, 1975
Notice
La conception de cette œuvre repose sur trois types de travaux de recherche :
– le temps : un matériau très précis en hauteur et en rapport de durées est fourni à l’interprète qui détermine, grâce à une grille d’enchaînements, les différentes structures temporelles dont la somme globale et les fréquences d’occurrence sont fixées vers un temps flexible
– les attaques : cinq types d’attaque et six modes d’entretien du son déterminent un jeu de grilles appliquées au matériau fourni d’où une dissociation complète des différents paramètres du son
– Un dispositif électroacoustique, comme prolongement de la voix, vient renforcer ou contrarier le son vocal direct, créant un dialogue.
- 46. FLUCTUANCE (*)
-
Pour 2 orchestres de 43 musiciens – 16’40
Effectif : 4 (dont 1 Pic. et 1 sol), 4 (dont 1 C.A.), 4 (1 mib,2 sib,1 basse sib), 4 (dont 1 C.Basson) /6,4,4,2/ 2 Timbaliers 2 Percussions /14,14,10,8,4 (à 5 cordes).
Matériel de percussion : 2 jeux de 2 Timbales à pédales et 2 jeux de 3 Toms à 2 peaux.
Commande de l’Etat
Création : 22/03/1976 Festival de Royan, Nouvel Orchestre Philharmonique de Radio-France, Direction Gilbert AMY et Farhat MECHKAT, diffusion radiophonique en Yougoslavie, Belgique, Japon, et France.
Nouvel Orchestre Philharmonique de Radio-France, direction Gilbert Amy et Farhad Mechkat – Concert à Royan, 1976
Notice
Vers un temps flexible – Hommage à Anton Bruckner.
Un matériau très précis en hauteur et en rapport de durées est écrit pour chaque orchestre. Chaque chef, individuellement, et sans tenir compte du matériau de la partition détermine grâce à une grille préétablie les enchaînements de tempi de son propre orchestre (la somme globale et les fréquences d’occurrence sont fixées).
L’utilisation de 2 orchestres ne vise pas du tout à une spatialisation du son, mais permet la superposition de « Temps » différents indépendamment de la matière.
L’ensemble se présente donc comme un « mixage » au sens électroacoustique du terme de 2 voies dont les vitesses de défilement seraient réglables.
Projet de 1974, réalisation Juillet à Décembre 75.
pour Voix et synthétiseur ad libitum
pour 2 orchestres de 43 musiciens
1975/1976
- 47. BANDE DE MOEBIUS (*)
-
Pour orgue et bande magnétique – 22’40
Création : 24/03/1976 Festival de Royan par Bernard FOCCROULLE, puis Pantin, Bourges, Lyon, Cathédrale de Beauvais, diffusion radiophonique en Suisse Romande, Yougoslavie, Belgique, Radio-France…
4LP box – Metaphon 022 – 2024
Bernand Foccroule, orgue – Concert à Royan, 1976
Notice
Mathématicien allemand, Moebius (1790 – 1866) a imaginé une bande qui ne comporte qu’une seule face se continuant, par torsion, des deux côtés.
« Ainsi se révèle une mutation constante de la forme sous l’action de la durée, là où l’observateur n’avait relevé que des étapes fixes, aux structures déterminées et immuables. Dès lors, le règne du continu sur les figures de l’espace trouvait sa limite. La continuité, propre pourtant au temps, prenait sa place dans le monde jusque-là fixe de la géométrie, où l’avait introduite Euler et Moebius, avec sa « bande ». Or celle-ci établissait la coexistence et la contradiction d’une forme définie, à deux faces, et de son parcours unitaire dans la durée, pour lequel elle ne présentait plus qu’une face ».
René HUYGHE
Bande magnétique réalisée au Studio de Musique Electroacoustique du Conservatoire Municipal de Musique de Pantin en Décembre 1975.
pour Orgue et bande magnétique
1976
- 48a. FLEXIBILITE DU TEMPS a (*)
-
Pour 2 groupes de 8 musiciens, 2 chefs d’orchestre et dispositif électroacoustique – 16’40
Effectif: 1,1,1,1/1,1,1,1/0/1,1,2,2,2 (à 5 cordes)
Création : 06/03/1976 Champigny, Ensemble 2E2M direction Michel DECOUST et Paul MEFANO puis à Paris, Ensemble de l’Itinéraire (mêmes chefs).
Ensemble de l’Itinéraire, direction Michel Decoust et Paul Méfano – Concert à Paris, 1980
Notice
– Vers un temps flexible –
Un matériau très précis en hauteur et en rapport de durées est écrit pour chaque ensemble. Chaque chef, individuellement, et sans tenir compte du matériau de la partition détermine, grâce à une grille préétablie, les enchaînements de tempi de son propre ensemble (la somme globale et les fréquences d’occurrence sont fixées). Un dispositif analogue est également à réaliser pour chaque instrument en ce qui concerne les modes d’attaque (au nombre de 5) et les modes d’entretien (au nombre de 6) des sons.
Comme pour « Fluctuance » (pour 2 orchestres de 43 musiciens) qui peut être exécuté simultanément à « Flexibilité du Temps » l’utilisation de 2 ensembles ne vise pas du tout à une spatialisation du son, mais permet la superposition de « temps » différents indépendamment de la matière sonore. L’ensemble se présente comme un « mixage » au sens électroacoustique de 2 voies dont les vitesses de défilement seraient réglables.
Le dispositif électroacoustique (ad libitum) consiste en l’enregistrement de certaines séquences instrumentales qui sont rediffusées avec des temps de retard multiples de 10 secondes, et introduit des éléments fixes de mémorisation à partir d’un matériau mobile.
Pour le Collectif 2e 2m de Champigny
Décembre 75 – Février 1976
- 48b. FLEXIBILITE DU TEMPS b (*)
-
Pour 2 groupes de 8 musiciens, 2 chefs d’orchestre – 16’40
Effectif: 1,1,1,1/1,1,1,1/0/1,1,2,2,2 (à 5 cordes)
Notice
– Vers un temps flexible –
Un matériau très précis en hauteur et en rapport de durées est écrit pour chaque ensemble. Chaque chef, individuellement, et sans tenir compte du matériau de la partition détermine, grâce à une grille préétablie, les enchaînements de tempi de son propre ensemble (la somme globale et les fréquences d’occurrence sont fixées). Un dispositif analogue est également à réaliser pour chaque instrument en ce qui concerne les modes d’attaque (au nombre de 5) et les modes d’entretien (au nombre de 6) des sons.
Comme pour « Fluctuance » (pour 2 orchestres de 43 musiciens) qui peut être exécuté simultanément à « Flexibilité du Temps » l’utilisation de 2 ensembles ne vise pas du tout à une spatialisation du son, mais permet la superposition de « temps » différents indépendamment de la matière sonore. L’ensemble se présente comme un « mixage » au sens électroacoustique de 2 voies dont les vitesses de défilement seraient réglables.
L’œuvre, dans cette version, n’a jamais été créée.
- 49. KALEIDOSCOPE (*)
-
Musique électroacoustique en 6 pistes (4+2) aussi en versions 4 pistes ou 2 pistes – 26′
Commande des Rencontres Internationales de Metz
Création : 19/11/1976 à Metz (Rencontres Internationales), puis Pesaro (Italie), Abbaye de Sylvanès, Bourges, Paris, Montevideo…
Notice
Cette pièce se présente sous la forme de 5 séquences distinctes enchaînées dont certaines sont en 4 pistes et d’autres en 2 pistes avec une localisation spatiale différente.
Les tuilages se réalisent en direct en laissant une marge d’interprétation en fonction des possibilités spatiales et acoustiques du lieu de diffusion (un mixage en 2 pistes est réalisé en vue de la diffusion radiophonique de l’œuvre).
Tous les sons ont été produits à l’aide de 2 synthétiseurs A.K.S. et d’un Synthé 100, d’une part au Studio de Musique Electroacoustique du Conservatoire Municipal de Musique de Pantin et d’autre part au Studio de Musique Electronique de l’Université de East Anglia (Grande Bretagne) où eut lieu la réalisation finale (en Septembre 1976).
pour 2 groupes de 8 musiciens et dispositif électroacoustique en temps réel
pour 2 groupes de 8 musiciens
œuvre électroacoustique
1976/1977
- 50. IMPAVID MUSIC (*)
-
Musique électroacoustique en direct pour 2 Synthétiseurs et 9 éléments sur bandes magnétiques – de 16′ à 32′
Création : 21/03/1977 Paris, Musée Guimet, concert de l’ACIC, Pantin…
Fernand Vandenbogaerde, synthétiseurs – Concert à Pantin, 1977
Notice
Cette pièce participe d’un protocole de réalisation à deux niveaux :
– l’ordre des séquences sur bande est au choix du « réalisateur » qui doit préparer « sa » version sur 1, 2 ou plus de magnétophones (possibilités de mixage et de télécommande programmable)
– un jeu sur les claviers des 2 synthétiseurs, et un dosage des densités d’information par le réglage des montres des séquenceurs
La durée de la pièce peut varier de 16 à 32 minutes. A titre d’exemple la version proposée lors de la création de l’œuvre était de 18 mn 30 (voir schéma ci-dessus).
Les bandes ont été réalisées au studio de Musique Electroacoustique du Conservatoire Municipal de Musique de Pantin.
musique électroacoustique en temps réel pour 2 Synthétiseurs et bandes magnétiques
1977
- 51. JEU DE TEMPS (*)
-
Pièce pédagogique pour piano et dispositif électroacoustique (ad libitum), également version pour piano et bande magnétique 2 pistes – 6′ ou 5′
Création : 18/12/1978 à Pantin, puis Le Blanc-Mesnil, Yerres, Cordes sur Ciel, Le Mans, Paris…
Elève du Conservatoire de Pantin – Concert à Pantin, 1978
Notice
– Transformation du timbre dans l’« instant » par passage du son dans un modulateur à anneau (dans la première version).
– Jeu sur le temps par le choix, laissé au pianiste, de l’enchaînement des structures de temps.
– Jeu sur les attaques par le choix, laissé au pianiste également, des attaques des sons selon une grille préétablie. 5 modes d’attaque à choisir qu’il faut dissocier :
. de 6 intensités
. des durées des sons
. du jeu des résonances
Les sons du piano sont captés par des microphones et introduits dans un modulateur à anneau dont la deuxième entrée est branchée sur un générateur de sons sinusoïdaux dont les fréquences sont notées, ainsi que le pourcentage de son modulé (pour la première version de l’œuvre).
L’œuvre a été écrite entre Octobre et Décembre 1977 pour les élèves du Conservatoire Municipal de Musique et de Danse du Blanc-Mesnil.Une nouvelle version, pour piano et bande magnétique a ensuite été réalisée. Dans cette version, la bande magnétique préétablie remplace le dispositif électroacoustique manipulé en direct. Cette bande comporte une version de « Jeu de Temps » dont les sons ont été manipulés en studio et qui vient se superposer à la version jouée en direct en appliquant le processus temporel décrit ci-dessus (il ne faut pas chercher de synchronisation avec la bande, sauf au début et à la fin).
La version manipulée sur bande magnétique a été réalisée avec le concours de la pianiste Martine Joste dans le studio de l’auteur.
Dans le cas de la version avec bande magnétique, le réservoir est :
– soit totalement supprimé (durée de la pièce : 5 mn)
– soit placé en tout début de la pièce et la bande démarre au bout d’une minute (durée totale : 6 mn)
– soit placé à la fin de la pièce, la bande s’arrête donc au bout de 5 mn et le réservoir se déroule seul.
pour Piano et dispositif électroacoustique en temps réel, également version pour piano seul ou piano et bande magnétique
1978
- 52a. JEU DE CORDES a (*)
-
Pièce pédagogique pour ensemble d’instruments à cordes (minimum: 4,0,2,2,2) et dispositif électroacoustique – 17’15
Commande du Conservatoire Municipal de Musique de Pantin.
Création : 07/06/1978 à Pantin sous la direction de Fernand VANDENBOGAERDE, puis Romainville, Blanc-Mesnil, Radio-France (Perspectives du XX ème siècle), Nice (Festival MANCA), Festival S.I.M.C. (Kibboutz Scheffaim, Israël), Orchestrades de Brives, Prades, Beauvais, Champigny, Clermont-Ferrand, Sarcelles, Pontoise…
Mention au concours d’œuvres pédagogiques de la SACEM.
Elèves des Conservatoires du Blanc-Mesnil, de Pantin et de Romainville, direction Fernand Vandenbogaerde – Concert à Radio-France, Paris, 1979
Notice
Cette pièce a été écrite en vue de la participation la plus importante possible d’élèves des classes d’instruments à cordes de Conservatoires (y compris des débutants).
La création a eu lieu dans le cadre de l’exposition « Les Cordes, ici-ailleurs » au Conservatoire de Pantin le 7 juin 1978 en rassemblant 50 participants des Conservatoires de Pantin, Blanc-Mesnil et Romainville. Elle a été reprise dans les jours qui ont suivi au cours de concerts organisés par les Conservatoires des deux autres villes.
Cette pièce n’utilise pas uniquement les symboles traditionnels, ni les modes de jeu généralement enseignés dans les Conservatoires dans les premières années d’étude. Elle permet aux enfants d’avoir une approche globale, diversifiée et non systématique de leur instrument au travers d’une pièce qui leur en fera découvrir toutes les facettes.
Elle nécessite un travail d’ensemble, avec un chef d’orchestre; elle leur donne une responsabilité individuelle à travers un travail de groupe leur permettant de faire de la musique malgré l’absence de haute technicité et de virtuosité.
Parmi les élèves des conservatoires qui ont participé aux différents concerts, certains enfants avaient à peine quelques mois de pratique instrumentale.
Une autre caractéristique de cette pièce est de comporter un dispositif électro-acoustique manipulé en direct (enregistrement, retard de 10 secondes et réinjection). Ce point est également très important sur le plan pédagogique puisqu’il permet d’appréhender les prolongements de l’instrument par l’ajout d’interventions technologiques actuelles.
Les sons électroniques, concrets, les manipulations, etc. font partie intégrante du monde sonore de notre époque, l’apprentissage de la musique ne peut plus les ignorer.
- 52b. JEU DE CORDES b (*)
-
Pièce pédagogique pour ensemble d’instruments à cordes (minimum : 4,0,2,2,2) – 17’15
Commande du Conservatoire Municipal de Musique de Pantin.
Mention au concours d’œuvres pédagogiques de la SACEM.
Notice
Cette pièce a été écrite en vue de la participation la plus importante possible d’élèves des classes d’instruments à cordes de Conservatoires (y compris des débutants).
La création a eu lieu dans le cadre de l’exposition « Les Cordes, ici-ailleurs » au Conservatoire de Pantin le 7 juin 1978 en rassemblant 50 participants des Conservatoires de Pantin, Blanc-Mesnil et Romainville. Elle a été reprise dans les jours qui ont suivi au cours de concerts organisés par les Conservatoires des deux autres villes.
Cette pièce n’utilise pas uniquement les symboles traditionnels, ni les modes de jeu généralement enseignés dans les Conservatoires dans les premières années d’étude. Elle permet aux enfants d’avoir une approche globale, diversifiée et non systématique de leur instrument au travers d’une pièce qui leur en fera découvrir toutes les facettes.
Elle nécessite un travail d’ensemble, avec un chef d’orchestre; elle leur donne une responsabilité individuelle à travers un travail de groupe leur permettant de faire de la musique malgré l’absence de haute technicité et de virtuosité.
Parmi les élèves des conservatoires qui ont participé aux différents concerts, certains enfants avaient à peine quelques mois de pratique instrumentale.
- 53. SYSTEMES SUPERPOSES I (*)
-
Pour piano principal, 6 instruments à vent : 1 Flûte (ut,sol,basse), 1 Clarinette (mib, sib, basse sib), 1 Basson (et Contrebasson), 1 Cor, 1 Trompette (sib et ut), 1 Trombone basse, 2 Synthétiseurs en direct et 9 éléments sur bandes magnétiques – de 15’40 à 33’40
Commande de l’Etat.
Création : 21/01/1980 Paris, Amphithéâtre de la Sorbonne, Martine JOSTE, pianiste, Ensemble 2E2M, direction Alain DUBOIS.
Martine Joste, piano, Ensemble 2e2m, direction Alain Dubois – Amphithéâtre Sorbonne, Paris, 1980
Notice
« Systèmes Superposés 1 », est la superposition de 4 « couches » indépendantes d’événements.
Ces couches sont régies 2 à 2 par les mêmes principes :
– le piano et les synthétiseurs présents d’un bout à l’autre de la pièce vont la parcourir avec des variations de tempi très importantes, distordant le « temps » de la matière.
– 9 séquences écrites pour 6 instrumentistes (jouant de 13 instruments) et 9 séquences sur bandes magnétiques viennent ponctuer la continuité du piano et des synthétiseurs. Ces ponctuations interviennent à des moments choisis par le chef d’orchestre et le réalisateur électroacoustique; les séquences sur bande peuvent se mixer, les séquences instrumentales ont des possibilités de changement de tempo.
Dans cette pièce, tout le matériau est fixé, mais la « mise en temps » laisse un large choix aux interprètes.
Les séquences sur bandes magnétiques ont été réalisées à l’aide d’un microprocesseur personnel de synthèse numérique et de 2 synthétiseurs analogiques. La réalisation finale et les mixages ont été effectués au Studio de Musique Electroacoustique du Conservatoire Municipal de Musique de Pantin. (Avril-Septembre 1978)
pour Ensemble d’élèves sur instruments à cordes et dispositif électroacoustique en temps réel
pour Ensemble d’élèves sur instruments à cordes
pour Piano principal, 6 instruments à vent, 2 Synthétiseurs en temps réel et bandes magnétiques
1978/1979
- 54a. MASSES / FLUIDES a (*)
-
Pour Ensemble Instrumental et dispositif électroacoustique live
Effectif : 1 Clarinette basse, 1 Clarinette contrebasse, 2 Bassons (2d aussi Contrebasson), 2 Cors, 2 Trombones, 1 Tuba basse, 2 Violoncelles, 1 Contrebasse à 5 cordes et 2 Percussions – 3 versions possibles : 15′, 18’30 ou 22’30
Matériel de percussion : 2 jeux de 4 Timbales à pédales, 2 jeux de 3 Toms à 2 peaux, 2 Grosses Caisses, 2 Tam-Tams (très graves)
Commande de l’Ensemble Intercontemporain.
Création : 26/03/1979 Paris, Théâtre de la Ville, Ensemble Intercontemporain, direction Hans ZENDER.
Notice
La durée de la pièce dépend d’un choix du chef d’orchestre : 15 mn (version instruments seuls), 18 mn 30 ou 22 mn 30 (versions avec dispositif électroacoustique en temps réel).
C’est également le chef qui détermine les enchaînements de structures de temps qui s’appliqueront au matériau selon des grilles pré-établies. Le dispositif électroacoustique comporte 2 synthétiseurs dont les modes d’action sont de 3 types :
– transformation du timbre instrumental : par passage dans un modulateur à anneau (somme et différence des fréquences qui y entrent), par filtrage avec balayage des fréquences afin de faire ressortir successivement les harmoniques du son.
– modification des «allures» du son instrumental par une mise en forme dynamique.
– génération de variations des fréquences des oscillateurs par les variations de l’intensité des sons instrumentaux.
Toute la partie technique est notée avec une grande précision et nécessite 4 manipulateurs, véritables instrumentistes sachant lire une partition d’orchestre et suivre un chef.
Il résulte de ces choix de manipulations électroacoustiques une écriture instrumentale tenant compte de ces transformations, d’où : recherche sur les variations de timbre des instruments, sur le grain et l’allure des sons, sur leur ambitus dynamique, sur les variations constantes de la densité instrumentale et la mobilité de l’intensité.
- 54b. MASSES / FLUIDES b (*)
-
Pour Ensemble Instrumental
Effectif : 1 Clarinette basse, 1 Clarinette contrebasse, 2 Bassons (2d aussi Contrebasson), 2 Cors, 2 Trombones, 1 Tuba basse, 2 Violoncelles, 1 Contrebasse à 5 cordes et 2 Percussions – 1 seule version possible : 15′
Matériel de percussion : 2 jeux de 4 Timbales à pédales, 2 jeux de 3 Toms à 2 peaux, 2 Grosses Caisses, 2 Tam-Tams (très graves)
Commande de l’Ensemble Intercontemporain.
Création : 07/02/1998 Le Blanc-Mesnil, Ensemble Instrumental Erik Satie, direction Fernand VANDENBOGAERDE.
Ensemble Instrumental Erik Satie du Blanc-Mesnil, direction Fernand Vandenbogaerde – Concert au Blanc-Mesnil, 1998
Notice
Dans cette version, une seule durée est possible (15 minutes). Le chef détermine les enchaînements de structures de temps qui s’appliqueront au matériau selon des grilles pré-établies. Le choix de l’instrumentation, les instruments les plus graves de l’orchestre, permet une recherche sur les variations de timbre, sur le grain et l’allure des sons, sur leur ambitus dynamique, sur les variations constantes de la densité instrumentale et sur la mobilité permanente de l’intensité.
- 55. TEMPS / COULEURS (*)
-
Pour Flûte basse, Clarinette basse, Trombone et Violoncelle, dispositif électroacoustique (ad libitum) – 3 versions possibles : 17′, 19′ ou 22′
Commande de l’Etat.
Création : 05/05/1980 Centre Georges Pompidou, Ensemble de l’Itinéraire.
Groupe de Musique de Chambre Expérimentale de l’Itinéraire – Concert à Paris, 1980
Notice
La durée de la pièce dépend du choix des 4 instrumentistes (3 versions possibles : 17mn, 19mn et 21mn 30s). Ce sont également les instrumentistes qui déterminent les enchaînements des structures de temps qui s’appliquent au matériau selon des grilles préétablies.
Le dispositif électroacoustique comporte 2 synthétiseurs dont les modes d’action sont de 3 types :
– transformation du timbre instrumental : par passage dans un modulateur à anneau (somme et différence des fréquences qui y entrent), par filtrage avec balayage des fréquences afin de faire ressortir successivement les harmoniques du son.
– modification des « allures » du son instrumental par une mise en forme dynamique.
– génération de variations des fréquences des oscillateurs par les variations de l’intensité des sons instrumentaux.
De plus les 2 synthétiseurs, reliés entre eux, inter-réagissent.
Il résulte de ces choix de manipulations électroacoustiques une écriture instrumentale tenant compte de ces transformations, d’où : recherche sur les variations de timbre des instruments, sur le grain et l’allure des sons, sur leur ambitus dynamique, sur les variations constantes de la densité instrumentale et la mobilité de l’intensité.
pour Ensemble Instrumental (14 musiciens) et dispositif électroacoustique en temps réel
pour Ensemble Instrumental (14 musiciens)
pour Flûte basse, Clarinette basse, Trombone, Violoncelle et dispositif électroacoustique (ad libitum) en temps réel
1980
- 56. JEU DE TIMBRES (*)
-
Pièce pédagogique pour ensembles de percussions : 18 enfants sur 1 instrumentarium d’initiation musicale et 6 élèves percussionnistes (ad libitum) – 15’35
Matériel pour les 6 percussions : 3 paires de Bongos, 3 paires de Tumbas, 6 Cymbales suspendues, 1 jeu de 4 Timbales à pédales, 6 Temple-Blocks, 2 Grosses Caisses, 6 Tom-Toms (différents), 4 Gongs (différents), 6 Tam-Tams (différents), 1 Zarb et 1 Gender Balinais à 5 lames (à défaut un jeu de 5 lames sonores en utilisant la technique du Gender).
Matériel pour les 18 enfants : 18 paires de Claves, 9 Wood-Blocks, 6 Anklungs, 18 Triangles suspendus avec battes, 6 petits Gongs, 6 Tablas Marocains (2 grands, 2 médiums et 2 petits), 6 Cloches, 6 Bendirs, 4 paires de Bongos, 2 Tambours Syriens, 2 Balafons Africains, 6 Crecelles, 3 Tuyaux métalliques, 2 Cymbales suspendues, 2 Blocs Chinois, 3 paires de Maracas, 4 Tambours Sabliers, 1 Tambour africain, 1 Tambour Calbasse, 3 Sonnailles, 1 Cymbale Chinoise suspendue, 1 Cloche en bois avec batte intérieure et 1 Cloche métallique avec batte intérieure. (liste indicative, certains instruments peu courant peuvent être remplacés par d’autres ayant des résultats sonores voisins).
Commande de l’Etat.
Création : 13/03/1981 Pantin, direction Alain SAVOURET, puis Le Blanc-Mesnil, Romainville, Angers (Festival Angers XXème siècle), Maison des Arts de Créteil (concert DRAC Ile de France), Festival Futur/Musiques, (Val de Marne)…
Elèves d’éveil musical et de percussions du Conservatoire de Pantin, direction Alain Savouret – Concert à Pantin, 1981
Notice
L’instrumentarium comprend un grand nombre d’instruments extra-européens et chaque enfant dispose de « bois », de « peaux » et de « métaux » ne nécessitant pas une technique instrumentale élaborée.
Toutes les combinaisons de timbres sont exploitées ainsi que les diverses façons de mettre en vibration le corps sonore : frapper avec différentes baguettes, frotter avec les mains, avec les ongles, racler, pianoter, etc… et de faire sonner l’instrument : son entretenu par roulement, son résonnant, son étouffé, etc…
Les 6 percussionnistes viennent parfois renforcer, parfois s’opposer au groupe d’enfants en utilisant des instruments d’une technique très élaborée comme un jeu de timbales à pédale, un Zarb iranien ou le Gender balinais, un peu comme les solistes d’un concerto pour orchestre.
- 57. MARCQ 2000 (*)
-
Pour bande magnétique 2 pistes – 14′
Création : 06/12/1980 Marcq en Baroeul (Festival de Lille), Nice (Festival MANCA), Bourges (Festival « Synthèse »), Montevideo.
Disque compact : Terra Ignota TI 46-20
Notice
A mes parents
« Toute ressemblance avec des sons « connus » et « reconnus » ne saurait être que fortuite, cette pièce étant de pure synthèse ! »
Une grande collection de sons (commencée depuis plus d’un an) d’origine très variée a été nécessaire pour réaliser cette pièce où les moyens mis en œuvre vont de petits micro-processeurs « gadgets » à un très puissant ordinateur.
Le contraste a été également recherché dans la construction (sans que l’on puisse établir de relations de cause à effet) :
– sons abstraits / sons faussement anecdotiques
– sons purs / sons d’une grande complexité
– sons orchestrés / sons isolés
– douceur de la construction / violence et agressivité
Perpétuelles mutations comme un raccourci dans le temps de la « journée sonore » d’une ville en l’an 2000.
Quelques sons ont été réalisés sur un ordinateur de l’IRCAM au cours d’un stage, en Juillet 1979, le reste de la pièce a été synthétisée avec des moyens personnels et le mixage final a été effectué au G.M.E.B. (Groupe de Musiques Expérimentales de Bourges) en Octobre 1980.
- 58. SYSTEMES SUPERPOSES II (*)
-
Pour piano, 2 synthétiseurs en direct et 10 éléments sur bandes magnétiques 2 pistes – de 45′ à 90′
Création : 06/12/1980 Marcq en Baroeul (Festival de Lille) par Martine JOSTE, pianiste, puis Paris (Porte de la Suisse, concert du GERM).
Notice
Cette pièce, qui met en jeu un piano, deux synthétiseurs manipulés en direct et dix éléments sur bandes magnétiques est la superposition de trois «couches» indépendantes d’événements. Sa durée, qui est de 45 à 90 minutes n’en fait pas une pièce de concert proprement dite. C’est plutôt une expérience d’écoute pour chacun des auditeurs, un «voyage» dans un temps musical différent, une recherche du «temps psychologique» de chacun. Le piano et les synthétiseurs, présents d’un bout à l’autre de la pièce, vont la parcourir avec des variations de tempi très importantes, véritables distorsions du «temps de la matière» :
– la partie de piano est constituée d’une simple page sans cesse reprise, mais dans des tempi atteignant une démultiplication par 32 de cette matière immuable, chaque reprise étant pourtant différenciée par un choix variable des attaques des sons ;
– les synthétiseurs ont eux aussi «en mémoire» une séquence programmée ; le déroulement temporel et certaines inflexions des timbres étant réalisés en direct.
Dix séquences sur bandes magnétiques viennent ponctuer la continuité du piano et des synthétiseurs à des moments déterminés préalablement (avec la participation du public). Les séquences peuvent se superposer, se juxtaposer, prendre diverses évolutions dynamiques, etc.
Les séquences sur bandes magnétiques ont été réalisées à l’aide d’un dispositif personnel comprenant un microprocesseur de synthèse numérique et deux synthétiseurs analogiques.
pour 2 Ensembles de Percussions
œuvre électroacoustique
pour Piano, 2 Synthétiseurs en temps réel et bandes magnétiques
1980/1981
- 59. MUSIQUE A DIX (*)
-
Pour 10 instruments à vent : 1 Flûte (+ Flûte en sol), 1 Hautbois (+ Cor anglais), 1 Clarinette (sib et basse sib), 1 Basson /2 Cors, 2 Trompettes, 2 Trombones – 8’20
Création : 10/05/1981 Genève, Ensemble de Musique Contemporaine de Genève, direction Jacques GUYONNET, puis à Caen, Ensemble à Vent de Normandie, Festival de Romans et Berne (Suisse).
Ensemble Instrumental de Genève, direction Jacques Guyonnet – Concert à Genève, 1981
Notice
Cette pièce a été écrite en 1981 à la demande de Jacques Guyonnet qui en a dirigé la création le 10 Mai de cette même année à Genève au cours d’un concert consacré à plusieurs compositeurs français membres de la Société Internationale pour la Musique Contemporaine.
Cette œuvre, très courte (un peu plus de 8 minutes), pour 10 instrumentistes à vent comporte 8 séquences enchaînées, et fait, par sa construction, se succéder des plages fluides où le tuilage et l’équilibre des sonorités doit être recherchés et des blocs plus violents mettant en relief les modes de jeu et les attaques des instruments à vent et plus particulièrement des cuivres.
pour 10 Instruments à vent
1981
- 60. JEU DE MIROIRS (*)
-
Pièce pédagogique pour orchestre – 15’50
Effectif : 3, 3, 3, 2, 2 Saxophones alto / 3, 3, 3, 1 / 2 Percussions 1 piano / Cordes.
Matériel de percussion : 2 jeux de 2 Timbales à pédales, 6 Tom-Toms (différents), 1 Tam-Tam très grave, 1 Gong très grave, 2 Cymbales sur pieds, 1 Grosse Caisse, 1 fouet et 1 Triangle.
Commande de l’Etat
Création : 28/11/1981 Semaines Musicales d’Orléans. Orchestre des élèves du Conservatoire, direction Pierre-Alain BIGET.
Orchestre d’élèves du Conservatoire d’Orléans, direction Pierre-Alain Biget – Concert à Orléans, 1981
Notice
Création, Diffusion et Pédagogie doivent se situer en constante symbiose pour donner une signification à une véritable politique culturelle. Pièce pédagogique, pour moi, ne veut pas dire «morceau de concours» faisant s’accumuler une succession de difficultés techniques, mais participation à un acte où la responsabilité musicale de chacun sera engagée, non pas dans sa performance personnelle mais au profit d’une Ecoute et de la Maîtrise d’une matière qui se construit et dont chacun est l’artisan d’un des éléments.
«Jeu de Miroirs» est une succession de 9 parties enchaînées en position 2 à 2 de symétrie par rapport à une section centrale de 15 accords. Les symétries de ces parties sont généralement brisées (la «réexposition» à «l’envers» étant resserrée dans le temps). Chaque partie, elle-même, a une évolution autour d’un pivot central, mais là encore le miroir est déformant (sauf pour la section centrale).
La matière de cette pièce est basée sur les évolutions de la densité instrumentale; à tout instant le détail instrumental a sa propre image au niveau de la forme générale et participe de l’évolution de cette forme.
La notation comporte un certain nombre de signes conventionnels, mais aussi quelques symboles définis en fonction de la nécessité du résultat brigué, il en est de même des «effets instrumentaux», au service de la palette sonore recherchée.
pour Orchestre d’élèves
1982
- 61. SPACE MUSIC I (*)
-
Pour bande magnétique 2 pistes – 28’20
Création : 24/04/1982 au Blanc-Mesnil, Drancy, Paris (Porte de la Suisse).
Notice
«Space Music» est une série de 3 pièces (durée respective : 28mn 30s, 12mn 15s et 9mn 46s) qui sont le résultat de travaux visant à maîtriser le fonctionnement de nouveaux synthétiseurs analogiques possédant de grandes possibilités de contrôle par tensions.
Faire une «collection» des sons qui semblaient être caractéristiques des «états» de stabilité et d’instabilité obtenus dans cette recherche fut le point de départ.
L’organisation de ces séquences et de ces sons s’est alors révélée évidente et d’une très grande liberté d’«écriture».
Chacune des 3 «mises en temps» peut s’adapter à un contexte particulier :
«Space Music I» est une musique d’environnement, d’attente, de tension relâchée.
«Space Music II» est celle qui convient le mieux au concert, les équilibres tension/détente se trouvant dans des proportions habituelles aux auditeurs de « concerts de haut-parleurs ».
«Space Music III» : l’extrême tension qui peut s’en dégager par un plus grand dépouillement des éléments supporte une «dramatisation» visuelle (chorégraphie, montage visuel, etc…).
Ces 3 pièces ont été réalisées dans le studio personnel de l’auteur de Décembre 1981 à Mars 1982.
- 62. SPACE MUSIC II (*)
-
Pour bande magnétique 2 pistes – 12’15
Création : 13/06/1983 Radio-France, Cycle Acousmatique INA/GRM, diffusions radiophoniques en Belgique, Radio-France, Radio Paris Ile de France.
4LP box – Metaphon 022 – 2024
Notice
«Space Music» est une série de 3 pièces (durée respective : 28mn 30s, 12mn 15s et 9mn 46s) qui sont le résultat de travaux visant à maîtriser le fonctionnement de nouveaux synthétiseurs analogiques possédant de grandes possibilités de contrôle par tensions.
Faire une «collection» des sons qui semblaient être caractéristiques des «états» de stabilité et d’instabilité obtenus dans cette recherche fut le point de départ.
L’organisation de ces séquences et de ces sons s’est alors révélée évidente et d’une très grande liberté d’«écriture».
Chacune des 3 «mises en temps» peut s’adapter à un contexte particulier :
«Space Music I» est une musique d’environnement, d’attente, de tension relâchée.
«Space Music II» est celle qui convient le mieux au concert, les équilibres tension/détente se trouvant dans des proportions habituelles aux auditeurs de « concerts de haut-parleurs ».
«Space Music III» : l’extrême tension qui peut s’en dégager par un plus grand dépouillement des éléments supporte une «dramatisation» visuelle (chorégraphie, montage visuel, etc…).
Ces 3 pièces ont été réalisées dans le studio personnel de l’auteur de Décembre 1981 à Mars 1982.
- 63. SPACE MUSIC III (*)
-
Pour bande magnétique 2 pistes – 9’46
Création : 16/05/1983 au Blanc-Mesnil, version dansée, Paris (Porte de la Suisse).
Notice
«Space Music» est une série de 3 pièces (durée respective : 28mn 30s, 12mn 15s et 9mn 46s) qui sont le résultat de travaux visant à maîtriser le fonctionnement de nouveaux synthétiseurs analogiques possédant de grandes possibilités de contrôle par tensions.
Faire une «collection» des sons qui semblaient être caractéristiques des «états» de stabilité et d’instabilité obtenus dans cette recherche fut le point de départ.
L’organisation de ces séquences et de ces sons s’est alors révélée évidente et d’une très grande liberté d’«écriture».
Chacune des 3 «mises en temps» peut s’adapter à un contexte particulier :
«Space Music I» est une musique d’environnement, d’attente, de tension relâchée.
«Space Music II» est celle qui convient le mieux au concert, les équilibres tension/détente se trouvant dans des proportions habituelles aux auditeurs de « concerts de haut-parleurs ».
«Space Music III» : l’extrême tension qui peut s’en dégager par un plus grand dépouillement des éléments supporte une «dramatisation» visuelle (chorégraphie, montage visuel, etc…).
Ces 3 pièces ont été réalisées dans le studio personnel de l’auteur de Décembre 1981 à Mars 1982.
- 64. JEU A HUIT (*)
-
Pièce pédagogique pour 5 instruments monodiques non déterminés, 1 percussion et 1 piano 4 mains – 14’10
Matériel de percussion : 1 jeu de 4 Timbales à pédales, 1 Grosse Caisse, 1 Cymbale médium, 1 Tam-Tam très grave et 1 Xylophone. Possibilité d’utiliser des instruments d’initiation musicale (voir partition).
Création : 16/05/1983 au Blanc-Mesnil, puis Paris, concert G.E.R.M. (Porte de la Suisse), Bondy, Pierrefitte, Drancy, Musicora 1987, Rouen, Charenton le Pont, Nanterre (Maison de la Musique)…
Elèves de l’ENM du Blanc-Mesnil, direction Fernand Vandenbogaerde – Concert au Blanc-Mesnil, 1983
Notice
« Jeu à Huit » fait partie d’une famille de 3 pièces (« Musique à Dix », pour 10 instruments à vent, créée en 1981 par Jacques Guyonnet à Genève et « Jeu de Miroirs », pièce pédagogique pour grand orchestre, créée la même année à Orléans) se présentant comme une recherche de couleurs et d’équilibre des timbres.
« Jeu à Huit » est une succession de 9 parties enchaînées en position symétrique 2 à 2 par rapport à une section centrale de 15 accords. Les symétries de ces parties sont généralement brisées (la réexposition à l’« envers » étant resserrée dans le temps). Chaque partie, elle-même, a une évolution autour d’un pivot central, mais là encore, le miroir est déformant (sauf dans la partie centrale).
La matière de cette pièce est basée sur des évolutions de densité instrumentale. A tout instant, le détail instrumental a sa propre image au niveau de la forme générale et participe de l’évolution de cette forme. La notation comporte un certain nombre de signes conventionnels, mais aussi quelques symboles définis en fonction de la nécessité du résultat final. Il en est de même des « effets » instrumentaux, au service de la palette sonore recherchée.
- 65. XOCHIPILLI (*)
-
Pour Basson et Contrebasson (1 seul instrumentiste) et bande magnétique 2 pistes – 16’05
Commande de l’Etat
Création : 21/03/1983 Espace de projection de l’IRCAM, Forum de la Création (concert A.C.I.C.) par Jean-Pierre LAROQUE, puis concert G.E.R.M. à Paris (Porte de la Suisse), Beauvais, Mexico…
Jean-Pierre Laroque, basson et contrebasson – Concert à l’IRCAM, Paris, 1983
Notice
« Xochipilli » : Dieu de la jeunesse, de l’amour et des fleurs, Dieu de la joie, de la musique, dans la civilisation précolombienne.
L’architecture implacable de l’ancien Mexique, l’organisation de la cité, l’importance des espaces et des formes, leurs structures, n’ont pas servi, directement, de « modèle » à cette pièce, mais un souci constant de rigueur et d’organisation a pris appui sur l’esprit de cette architecture.
La bande magnétique a été réalisée avec la participation de Jean-Pierre Laroque, bassoniste, dans le studio personnel de l’auteur.
L’œuvre est dédiée à Pierre Boeswillwald.
- 66. PHONOLITHE(*)
-
Pièce pédagogique pour 1 Percussionniste et bande magnétique 2 pistes – 5′
Matériel : 1 Caisse Claire, 3 Toms (aigu, médium et grave), 1 Cymbale suspendue, 1 Grosse Caisse à pédale et 3 claviers (par exemple : Xylophone, Vibraphone et Marimba).
Commande du Conservatoire National de Région de Boulogne Billancourt
Création : 16/05/1983 au Blanc-Mesnil, Paris concert du G.E.R.M (Porte de la Suisse), puis Beauvais…
Jean-Guillaume Cattin, percussions – Enregistrement en studio, 1982
Notice
« Trachyte feldspathique qui se présente sous forme de laves compactes, sonores sous le choc; la pierre qui résonne » (Dictionnaire Le Petit Robert 1979).
Dialogue entre un percussionniste et une bande magnétique réalisée entièrement à partir des sons de synthétiseurs.
Dans la première partie, les instruments d’une batterie viennent s’ajouter les uns aux autres sur une pulsation immuable.
Dans la seconde séquence, telle une partie de ping-pong entre les 3 claviers et la bande magnétique, les sons se répondent, se superposent, se mêlent, se jouant les uns des autres.
La bande magnétique a été réalisée en 1982 dans le studio privé de l’auteur.
œuvre électroacoustique
œuvre électroacoustique
œuvre électroacoustique
pour 5 Instruments monodiques indéterminés, 1 Percussion et 1 piano 4 mains
pour Basson, Contrebasson (1 instrumentiste) et bande magnétique
pour Percussion et bande magnétique
1983/1986
- 67. TLATOANI, EMPEREUR (*)
-
Pour piano (modèle Impérial Bösendorfer si possible) et bande magnétique 2 pistes – 10’35
Création : 20/09/1986 par Martine JOSTE, au Festival Estival de Paris (Forum des Halles), puis Salle Cortot, Festival d’Heilbronn (Allemagne), São Paulo (Brésil)…
Disque compact : Terra Ignota TI 46-22
Martine Joste, piano – Concert Festival estival de Paris, 1986
Notice
« Tlatoani, Empereur », fait partie d’une série de pièces pour un (ou plusieurs) instrument(s) et bande magnétique 2 pistes : « Xochipilli », pour basson (et contrebasson), « Quetzacoalt » pour 4 cuivres, orgue et percussion, « Tezcatlipoca I » pour les 7 saxophones de la famille, « Tezcatlipoca II » pour 1 saxophoniste jouant de 3 instruments « Quirigua » pour 2 percussions.
« Tlatoani, Empereur », « celui qui parle » dans l’ancien Mexique.
L’architecture implacable de l’ancien Mexique, l’organisation de la cité, l’importance des espaces et des formes, leurs structures, n’ont pas servi à proprement parler de « modèle » à cette pièce, mais un souci constant de rigueur et d’organisation a pris appui sur l’esprit de cette architecture.
Une fusion des timbres, un dialogue rythmique et une recherche de « jeu » doivent s’instaurer entre l’instrument et la bande magnétique, parfois avec complicité, parfois comme un combat.
La qualité de timbre de l’octave supplémentaire de l’Impérial Bösendorfer dans le grave, très proche des « cloches » électroniques, permet l’approche de cette symbiose. Il est aussi possible de jouer « Tlatoani, Empereur » sur un piano de concert de taille habituelle.
La bande magnétique a été réalisée dans le studio personnel de l’auteur.
L’œuvre est dédiée à Martine JOSTE qui a commandé cette pièce.
pour piano et bande magnétique
1983
- 68. LIBRATIONS (*)
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Pour bande magnétique 4 pistes (ou version 2 pistes) – 22’40
Commande du Centre Européen de Recherche Musicale de Metz
Création : 13/06/1983 Radio-France, Cycle Acousmatique INA/GRM, puis Festival des Musiques Expérimentales de Bourges, São-Paulo (Brésil), Hong-Kong (Festival S.I.M.C.), Tirana (Albanie), Clamart (Conservatoire).
Disque compact : Terra Ignota TI 46-20
Notice
« Librations » est le nom donné au petit balancement apparent de la lune, qui fait que l’on aperçoit un peu plus de la moitié de sa surface.
Toute la pièce est construite sur des oscillations de hauteurs, de filtrages, d’amplitudes et de vitesses dont le « modèle » initial a été calculé par un mini-ordinateur contrôlant ensuite différents systèmes analogiques de synthèse sonore et appliquant cette oscillation initiale aux différents paramètres du son.
L’œuvre a été réalisée dans le studio du C.E.R.M. (Centre Européen de Recherche Musicale) de Metz.
- 69. QUADRIQUE (*)
-
Pour Ensemble Orchestral et bande magnétique 2 pistes. Effectif: 0,0,0,0,/ 2,3,1,0 / 1 Timbalier, 2 Percussions /4,3,2,2,1) – 20′
Matériel de percussion : 1 jeu de 4 Timbales à pédales, 1 Marimba, 1 Xylophone, 1 Vibraphone, 3 Toms (aigu, médium et grave), 1 Tam-Tam grave et 1 Cymbale suspendue
Commande de Radio-France
Création : 15/03/1983 Radio-France, Ensemble Instrumental du Nouvel Orchestre Philarmonique Direction Boris de VINOGRADOV, puis Forum des Jeunes Compositeurs à Varsovie et Festival Angers XXème siècle (O.P.P.L.).
Editeur : Editions Musicales Radio-France.
Ensemble Orchestral de l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, direction Boris de Vinogradov – Concert à Radio-France, Paris 1983
Notice
Hommage à Evariste Galois
Dans la théorie des Groupes, il n’est pas aisé de déterminer la part de découverte effectivement due à Evariste Galois.
L’ensemble de la partition de « Quadrique » est basée sur des séries de substitutions issues des différentes positions des sommets d’un carré dans le plan, par symétries et par rotations. Les matrices ainsi constituées ont généré des groupes de substitutions régissant à la fois :
– l’ordre d’entrée des groupes d’instruments (cuivres, cordes, percussion et bande magnétique),
– l’ordre d’entrée des instruments à l’intérieur de chaque groupe,
– les durées séparant les différentes entrées,
– les longueurs de chaque intervention,
par des lectures différentes de ces tableaux, en attribuant à chaque sommet une signification paramétrique différente.
La pièce est constituée de huit sections enchaînées (les huit positions du carré), chacune divisée en quatre sous-sections se présentant sous une forme croissante (pour les 4 premières sections) ou décroissantes (pour les 4 autres sous-sections) de densité d’apparition des groupes.
La bande magnétique, uniquement de sons de synthèse analogique, a été réalisée dans le studio personnel de l’auteur.
- 70. CYCLANES (*)
-
Pour bande magnétique 2 pistes – 15′
Commande du Groupe de Musique Expérimentale de Bourges
Création : 10/06/1984 Festival Musiques Expérimentales de Bourges, Albi, Montevideo, Millau, Festival Futura à Crest, Tirana (Albanie).
Disque compact : Terra Ignota TI 46-20
Notice
« Les Cyclanes sont des hydrocarbures comportant un ou plusieurs cycles d’atomes de carbone unis par des liaisons simples. L’étude des cyclanes relève surtout de la chimie organique fondamentale. Elle a permis le développement des concepts de stéréo-isomérie, de configuration, de conformation, etc… des molécules organiques » (Encyclopaedia Universalis)
De la même façon, « Cyclanes » est une pièce constituée d’éléments simples (des « atomes » de sons électroniques) reliés entre eux par des liaisons plus ou moins complexes. Des « modèles » de molécules organiques ont ainsi fourni les configurations sonores.
La bande magnétique a été réalisée dans les studios du G.M.E.B. (Groupe de Musiques Expérimentales de Bourges), en Novembre et Décembre 1983.
œuvre électroacoustique
pour Ensemble orchestral et bande magnétique
œuvre électroacoustique
1984
- 71. VAGUES (*)
-
Pièce pédagogique pour 8 enfants sur un instrumentarium à percussions et bande magnétique 2 pistes – 8’40
Matériel : 8 Cymbales (suspendues ou sur pieds), 8 Triangles, 24 Cloches à vache (cencerros) sur 2 octaves graves, 4 Tam-tams (ou mélange Gongs et Tam-tams), 2 sonnailles, 2 Grelots à poignée, 4 Toms basse, 2 Toms médium, 2 Toms aigu, 8 paires de baguettes douces (feutre), 8 paires de baguettes dures (bois ou caoutchouc dur) et 8 battes de triangle.
Création : 04/06/1984, Le Blanc-Mesnil, puis Liège (Belgique), Sandwell (Grande-Bretagne), Châlon sur Saône, Achères…
4LP box – Metaphon 022 – 2024
Elèves d’éveil musical de l’ENM du Blanc-Mesnil, direction Fernand Vandenbogaerde – Concert au Blanc-Mesnil, 1984
Notice
Mise en évidence, à la fois, des similitudes et des oppositions du matériau électroacoustique composé de sons entièrement artificiels (sons électroniques) et de l’instrumentarium (« peaux » et « métaux » uniquement) tant en ce qui concerne les timbres et les couleurs qu’au niveau des dynamiques et des articulations.
- 72. POINTS ET LIGNES (*)
-
Pour Orchestre d’Harmonie. Effectif minimum : 1 Pic., 1 Fl., 1 Htb., 1 Cl.mib, 2×4 Clar. sib, 1 Clar. basse, 1 Basson; Saxophones : 2 altos, 2 ténors, 2 barytons / 1 Cor, 1 Cornet, 2 Trp., 2 Trb., 1 Bugle; Saxhorns : 1 alto, 1 baryton, 2 basses, 1 Saxhorn contrebasse/ 1 Percussion – 14’30
Matériel de percussion : 1 jeu de 3 Timbales, 1 Triangle, 1 Caisse Claire avec timbre, 1 Grosse Caisse et 3 Toms (aigu, médium et grave).
Création : 29/03/1985 Harmonie de Clichy la Garenne, sous la direction de Fernand VANDENBOGAERDE, puis Vaucresson, Festival de Lille (Harmonie de Saint-Omer) direction Bruno HUMETZ, Festival Angers XXème siècle (Musique du 6è Génie), Festival Musiques Aujourd’hui (Perpignan), Saint-Omer…
Harmonie de Clichy la Garenne, direction Fernand Vandenbogaerde – Concert à Clichy la Garenne, 1985
Notice
Cette pièce a été écrite pour le Forum de la Création Musicale dans les Hauts de Seine.
Elle est écrite pour 4 groupes d’instruments :
-) Le premier groupe comprend les Bois : Piccolo, Flûtes, Clarinettes, Hautbois, Basson
-) le deuxième groupe comprend les Saxophones : Ténors, Altos et Barytons
-) le troisième groupe comprend les Cuivres : Cornet, Trompettes, Cors et Trombones
-) le quatrième groupe comprend la famille des Saxhorns
quelques instruments de Percussion viennent renforcer et ponctuer la structure générale de la pièce.
L’œuvre est architecturée en huit sections enchaînées, chacune comportant 4 sous-sections se présentant sous la forme d’une accumulation ou d’une raréfaction de la densité instrumentale (à l’intérieur d’un même groupe d’instruments et des différents groupes entre eux).
Comme le titre de la pièce l’indique, la matière instrumentale est basée sur les oppositions de sons ponctuels et de tenues, avec tous les niveaux de gradations et sur les oppositions d’ordre et de désordre.
pour 8 enfants sur un Instrumentarium à Percussions et bande magnétique
pour Orchestre d’Harmonie
1985
- 73. QUETZALCOATL (*)
-
Pour 4 cuivres (2 Trompettes, 1 Cor, 1 Trombone), Orgue (ou Orgue Electronique ou Synthétiseur), 1 Percussion et bande magnétique 2 pistes – 13’30
Matériel de percussion : un jeu de 5 Toms différents (ou 3 Toms différents et 1 paires de Bongos) 1 Caisse Claire (avec timbre), 1 Grosse Caisse à pédale, 2 Cymbales aigues (différentes) sur pieds, 1 Tam-Tam grave, 1 Guero sur support et 3 Tambours de bois différents (2 sons chacun).
Création : 18/04/1987, Nice, Festival MANCA, puis Le Blanc-Mesnil.
Ensemble Instrumental Erik Satie – Direction Fernand Vandenbogaerde – Concert au Blanc-Mesnil 1987
Notice
« Quetzalcoatl » désigne le Serpent à Plumes, l’une des principales divinités de l’Ancien Mexique, et fait partie d’une série de pièces pour un (ou plusieurs) instrument(s) et bande magnétique 2 pistes : « Xochipilli », pour Basson et Contrebasson, « Tezcatlipoca I », pour 7 Saxophones différents, « Tezcatlipoca II », pour un Saxophoniste jouant de 3 Saxophones, « Tlatoani, Empereur », pour Piano (Impérial Bösendorfer) et « Quirigua », pour 2 Percussions.
L’architecture implacable de l’ancien Mexique, l’organisation de la cité, l’importance des espaces et des formes, leurs structures, n’ont pas servi à proprement parler de « modèle » à cette pièce, mais un souci constant de rigueur et d’organisation a pris appui sur l’esprit de cette architecture.
Une fusion des timbres, un dialogue rythmique et une recherche de « jeu » doivent s’instaurer entre les instruments et la bande magnétique, parfois avec complicité, parfois comme un combat.
Juin à Septembre 1985
La bande magnétique a été réalisée dans le studio personnel de l’auteur.
L’œuvre est dédiée à ma fille Tatiana.
pour 2 Trompettes, Cor, Trombone, Orgue, Percussion et bande magnétique
1986
- 74. TEZCATLIPOCA I (*)
-
Pour 7 Saxophones et bande magnétique – 13’50
Saxophones : sopranino, soprano, alto, ténor, baryton, basse et contrebasse (ou 2d baryton).
Commande de l’Etat
Création : 13/12/1986 C.N.R. de Boulogne par l’Ensemble de Claude DELANGLE, puis Beauvais.
Notice
« Tezcatlipoca I et II » sont une Commande de l’Etat (en 1986) pour l’Ensemble de Saxophones de Claude Delangle.
« Tezcatlipoca I » est une pièce pour les 7 instruments de la famille des Saxophones : Sopranino, Soprano, Alto, Ténor, Baryton, Basse et Contrebasse) et bande magnétique 2 pistes.
« Tezcatlipoca II » est écrite pour un Saxophoniste jouant de 3 instruments (Saxophones Baryton, Basse et Contrebasse) et bande magnétique 2 pistes. Le cas échéant la partie de Saxophone Contrebasse pourra être jouée sur le Baryton. La bande magnétique est identique pour les 2 pièces.
Tezcatlipoca, le Dieu qui voit tout et qui est présent partout dans l’Ancien Mexique.
Ces pièces font parties d’une série de pièces pour un (ou plusieurs) instrument(s) et bande magnétique : « Xochipilli », pour Basson et Contrebasson, « Quetzalcoatl », pour 4 Cuivres, Orgue et Percussion, « Tlatoani, Empereur », pour Piano (Impérial Bösendorfer) et « Quirigua », pour 2 Percussions.
L’architecture implacable de l’Ancien Mexique, l’organisation de la cité, l’importance des espaces et des formes, leurs structures, n’ont pas servi à proprement parlé de « modèle » à ces pièces, mais un souci constant de rigueur et d’organisation a pris appui sur l’esprit de cette architecture.
Une fusion des timbres, un dialogue rythmique et une recherche de « jeu » doivent s’instaurer entre les instruments et la bande magnétique.
La bande magnétique a été réalisée dans le studio personnel de l’auteur.
- 75. TEZCATLIPOCA II (*)
-
Pour 1 Saxophoniste jouant de 3 instruments : Baryton, Basse et Contrebasse (ou 2d Baryton) et bande magnétique 2 pistes – 13’50
Commande de l’Etat
Notice
« Tezcatlipoca I et II » sont une Commande de l’Etat (en 1986) pour l’Ensemble de Saxophones de Claude Delangle.
« Tezcatlipoca I » est une pièce pour les 7 instruments de la famille des Saxophones : Sopranino, Soprano, Alto, Ténor, Baryton, Basse et Contrebasse) et bande magnétique 2 pistes.
« Tezcatlipoca II » est écrite pour un Saxophoniste jouant de 3 instruments (Saxophones Baryton, Basse et Contrebasse) et bande magnétique 2 pistes. Le cas échéant la partie de Saxophone Contrebasse pourra être jouée sur le Baryton. La bande magnétique est identique pour les 2 pièces.
Tezcatlipoca, le Dieu qui voit tout et qui est présent partout dans l’Ancien Mexique.
Ces pièces font parties d’une série de pièces pour un (ou plusieurs) instrument(s) et bande magnétique : « Xochipilli », pour Basson et Contrebasson, « Quetzalcoatl », pour 4 Cuivres, Orgue et Percussion, « Tlatoani, Empereur », pour Piano (Impérial Bösendorfer) et « Quirigua », pour 2 Percussions.
L’architecture implacable de l’Ancien Mexique, l’organisation de la cité, l’importance des espaces et des formes, leurs structures, n’ont pas servi à proprement parlé de « modèle » à ces pièces, mais un souci constant de rigueur et d’organisation a pris appui sur l’esprit de cette architecture.
Une fusion des timbres, un dialogue rythmique et une recherche de « jeu » doivent s’instaurer entre les instruments et la bande magnétique.
La bande magnétique a été réalisée dans le studio personnel de l’auteur.
- 76. QUIRIGUA (*)
-
Pour 2 Percussions et bande magnétique 2 pistes – 16’40
Matériel de percussion : 2 Glockenspiels (éventuellement 1 seul), 1 Marimba (4 octaves1/2), 1 Xylophone (3 octaves), 1 Vibraphone (3 octaves), 1 octave de Cenceros, 1 octave de Crotales, 1 octave 1/2 de Cloches-Tubes, 5 Timbales, 7 Toms (diamètre différent), 2 Caisses Claires avec timbre, 7 Roto-Toms (diamètre différent), 1 Grosse Caisse Symphonique, 2 Tam-Tams (aigu et grave), 6 Cymbales suspendues (différentes), 4 Tambours de bois différents à 2 sons, 2 jeux de 5 Temple-Blocks sur pieds, 1 Guero, 1 Reco-Reco, 1 Chocallo, 1 Cabassa, 1 Kamessa, 1 Maracas et 4 Chimes (bambou, écailles, verre, bois).
Création : 08/02/1991 Radio-France, Cycle Acousmatique INA/GRM par Philippe PIGUET et Christophe BREDELOUP, puis Le Blanc-Mesnil, Bucarest (et différentes villes de Roumanie).
Christophe Bredeloup et Philippe Piguet, percussions – Concert Radio-France cycle acousmatique INA/GRM, Paris, 1991
Notice
Ecrite de 1985 à 1987 à la demande de l’A.C.I.C. (« Association pour la Collaboration entre les Interprètes et les Compositeurs »).
Cette pièce fait partie d’une série de pièces pour un (ou plusieurs) instruments et bande magnétique : « Xochipilli », pour Basson, « Quetzalcoatl », pour 4 Cuivres, Orgue et Percussion, « Tlatoani, Empereur », pour Piano, « Tezcatlipoca I », pour ensemble de 7 Saxophones et « Tezcatlipoca II », pour 1 Saxophoniste.
L’architecture implacable de l’Ancien Mexique, l’organisation de la cité, l’importance des espaces et des formes, leurs structures, n’ont pas servi à proprement parlé de « modèle » à cette pièce, mais un souci constant de rigueur et d’organisation a pris appui sur l’esprit de cette architecture.
Une fusion des timbres, un dialogue rythmique et une recherche de « jeu » doivent s’instaurer entre les instruments et la bande magnétique.
La bande magnétique a été réalisée dans le studio personnel de l’auteur. La représentation graphique de la bande magnétique a été réalisée aimablement par P.A. Jaffrenou sur ordinateur au studio GRAME de Lyon.
pour 7 Saxophones et bande magnétique
pour 3 Saxophones (1 seul instrumentiste) et bande magnétique
pour 2 Percussions et bande magnétique
1987
- 77. VARIANCE (*)
-
Pour Piano et Orchestre à cordes (4,3,2,2,1) et ad libitum : 1 Flûte, 1 Clarinette, 1 Basson, 1 Cor et 1 Percussion – 10’25
Matériel de percussion : 3 Toms (aigu, médium et basse), 1 Triangle, 1 Cymbale et 1 Tam-Tam grave.
Commande de l’Orchestre de Perpignan-Catalogne
Création : 16/10/1987 à Perpignan, Orchestre de Perpignan-Catalogne Direction Daniel TOSI, Jean-Pierre DUPUY piano, puis Madrid par la Camerata de France, Bucarest (Semaine de Musique Nouvelle), et par Martine JOSTE et l’Orchestre de Santos à São Paulo et Santos (Brésil).
Jean-Pierre Dupuy, piano, Camerata de France direction Daniel Tosi – Concert à Madrid, 1990
Notice
Cette pièce, a été écrite à la demande de Daniel Tosi et de Jean-Pierre Dupuy (qui en ont été les premiers interprètes), et a été composée d’Avril à Juillet 1987.
L’écriture de cette pièce est a basée sur des évolutions quelques fois insensibles des paramètres musicaux, à l’image d’un système physique ou chimique que l’on peut faire varier sans en détruire l’état d’équilibre.
Les fluctuations et les dispersions autour de « valeurs moyennes » ont impliqué des systèmes d’écriture non traditionnels (utilisation de quarts de ton, temps chronométrique, etc…) nécessitant une approche et des méthodes de travail non habituelles.
pour Piano, orchestre à cordes et ad libitum : 1 Flûte, 1 Clarinette, 1 Basson et 1 Percussion
1987/1988
- 78. PENTACLE
-
Pour 5 cuivres (2 Trompettes, 1 Cor, 1 Trombone, 1 Tuba), 5 Percussions, tous disposés autour du public, bande magnétique 2 pistes et ad libitum : Synthétiseur à clavier, Guitare basse électrique et Batterie électronique – 19’30
Matériel pour les percussions : 5 Tôles sur portiques, 5 Cloches-plaques différentes, 5 Tam-tams et Gongs sur portiques (3 Tam-tams : très grave, grave et médium et 2 Gongs : très grave et grave), 10 Cymbales différentes sur pieds, 1 jeu de Cloches-Tubes, 1 Xylophone, 1 Glockenspiel, 1 jeu de Cenceros, 1 jeu de Crotales, 5 Caisses claires avec timbre, 2 Grosses caisses, 10 Toms (3 aigus, 2 médiums, 3 basses et 2 contrebasses), 1 Guero et 5 jeux de Chimes (bambou, verre, écailles, bois et métal). La partition a été écrite pour un synthétiseur Yamaha DX 7 et une batterie électronique Simmons (5 Pads et SDS 9), il sera donc nécessaire d’adapter la partition en fonction des instruments utilisés.
Commande pour la 5ème Fête du Parc du Blanc-Mesnil
Création : 28/05/1988 Le Blanc-Mesnil, Ensemble Instrumental sous la direction de Fernand VANDENBOGAERDE.
Notice
« Etoile à cinq branches » dans la disposition comme dans l’organisation et la composition. Les 5 cuivres et les 5 percussions doivent être répartis sur 5 podiums autour du public (1 cuivre et 1 percussion par podium). La bande magnétique doit être diffusée par 4 haut-parleurs du centre vers l’extérieur.
Dans le cas où l’exécution se déroule avec les 3 instruments électriques ou électroniques, ceux-ci seront disposés sur un podium central avec le chef d’orchestre et leur sonorisation sera tournée vers l’extérieur dans plusieurs directions.
Si la pièce est donnée en plein air, les 2 quintettes devront être sonorisés également, podium par podium par 5 sonorisations indépendantes dirigées vers le centre.
La pièce se divise en 10 sections (2 fois 5) chacune d’elles divisées en 5 sous-sections, le tout étant joué sans interruption. Les 5 premières sections sont basées sur des effets d’accumulations progressives de densité instrumentale, les 5 autres sur des effets de diminution de cette densité.
pour 2 Trompettes, Cor, Trombone, Tuba, 5 Percussions, bande magnétique et ad libitum : Synthétiseur à clavier, Guitare basse électrique et Percussion électronique
1988
- 79. SEXTINE (*)
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Pour 11 Cors, 1 Tuba et 6 Percussions, tous disposés autour du public – 19′
Six des cornistes doivent également disposer de 2 Trompes Tibétaines et de 4 Tritons ; à défaut on utilisera des Cors des Alpes, Cors de Chasse, Cornes de Brume, etc.
Matériel pour les Percussions : 1 Glockenspiel, 1 Vivraphone 4 octaves, 1 jeu de Crotales de 2 octaves, 1 Marimbaphone, 1 Xylophone, 1 Marimba basse, 1 jeu de cloches-Tubes, 1 jeu de Cenceros, 1 octave aigue et 1 octave grave de Gongs Thaïlandais, 24 Toms, 6 paires de Bongos, 6 Caisses Claires, 4 Cymbales et 1 Grosse Caisse.
Commande de l’Etat
Création : 11/10/1989, Festival Angers XXème siècle, Direction François BOUSCH.
Ensemble de Cors B. Le Pogan et Nantes-Percussions de G. Hieronimus, direction François Bousch – Concert à Angers, 1989
Notice
Définition : « poème à forme fixe de six sixtains sur 2 rimes (avec les 6 mêmes mots revenant à la rime dans un ordre différent pour chaque strophe) et d’un tercet ».
« SEXTINE » a été écrite pour deux ensembles régionaux : Ensemble de Cors de Bernard Le Pogan, et Nantes Percussion de Gérard Hieronimus.
Les musiciens sont disposés par groupes de trois (2 cors et 1 percussion) autour du public.
La pièce est construite en six grandes parties se divisant chacune en trois sections, elles-mêmes divisées en six sous-sections basées sur une progression de densité instrumentale, à chaque fois dans un ordonnancement différent.
Les cornistes utilisent également quelques instruments inusités tels que des trompes tibétaines et des Tritons.
- 80. PIANOS / REUNION (*)
-
Pour 7 pianos – 11′
Création : 12/04/1988 à Saint-Benoit (Ile de la Réunion), puis Le Blanc-Mesnil, Rodez, Beauvais, Saint-Orens, La Garenne-Colombes.
Disque compact : Terra Ignota TI 46-22
Ensemble de 7 pianistes réunis par Musica Temporalia, direction Fernand Vandenbogaerde – Concert à la Garenne Colombes, 2009
Notice
L’œuvre a été écrite à la demande de Martine Joste et est dédiée aux habitants de l’île de la Réunion.
La disposition des pianos dans l’espace et l’utilisation du « total » sonore des instruments : tessitures extrêmes, clusters, notes répétées, trilles, batteries, ambitus maximum des nuances, cascades rapides voyageant d’un instrument à l’autre, créent un espace tournoyant et une masse sonore sans cesse mouvante autour du public.
pour 11 Cors, 1 Tuba et 6 Percussions
pour 7 pianos
1988/1989
- 81. COATEPEC
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Pièce pédagogique pour Orchestre – 7’30
Effectif : 1 Piccolo, 2 Flûtes, 2 Hautbois, 1 Cor anglais, 3 Clarinettes, 1 Saxophone alto, 2 Bassons, 2 Cors, 2 Trompettes, 2 Trombones, 1 Pianos (2 pianistes), 1 Timbalier, 1 Xylophone, 1 Marimbaphone, 1 Percussion ( 3 cymbales et 3 Toms), 7 Violons I, 7 Violons II, 3 Alti, 3 Violoncelles I, 3 Violoncelles II, 2 Contrebasses.
Commande de l’Union des Conservatoires de Seine Saint-Denis
Création : 22/05/1993 à Troyes Orchestre des élèves de l’E.N.M. Direction Gérard JOST, puis Noisy le Sec, Le Blanc- Mesnil.
Disque Compact : par la Jeune Philharmonie de Seine Saint-Denis, Direction Rut SCHEREINER (UDCM – CD006)
Orchestre d’élèves de l’ENM du Blanc-Mesnil, direction Fernand Vandenbogaerde – Concert au Blanc-Mesnil, 1995
Notice
« Coatepec », la montagne des Serpents dans les légendes Aztèques.
Un souci constant de rigueur et d’organisation a pris appui sur l’esprit de l’architecture implacable de l’Ancien Mexique, mais également sur les sculptures monumentales et les travaux de recherche de la sculptrice Françoise Catalaa.
La pièce se compose de 7 sections enchaînées, chacune étant elle-même divisée en 5 sous-sections. Certaines sections évoluent par accumulation de densité instrumentale, d’autres procèdent par leur dispersion. Le même dispositif est utilisé pour gérer l’entrée (et réciproquement la fin de l’intervention) de chaque instrument, à l’image des principes de construction des Temples et pyramides Mayas et Aztèques.
Un juste équilibre des nuances et des attaques, la précision de l’intonation et la régularité de la qualité physique des sons viennent remplacer ici toute notion de virtuosité instrumentale gratuite.
pour Orchestre d’élèves
1989
- 82. …SELON SAINT-JUST…
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Pour récitant et bande magnétique 2 pistes sur des textes de SAINT-JUST – 20’20
Commande de la Ville de RIS ORANGIS pour les manifestations du bicentenaire de la Révolution
Création : 24/06/1989 à Ris Orangis par Jean GILLIBERT, récitant.
- 83. AIRPORT MUSIC
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2 pistes – 28’20. Achevée en 2024.
- 84. VOCALIS
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Pour bande magnétique 2 pistes – 16’40
Création : 30/05/2001 à Montevideo (Uruguay).
Disque compact : Terra Ignota TI 46-20
Notice
Cette œuvre a été réalisée dans le studio personnel de l’auteur en 1989 simultanément à une pièce pour récitant et bande magnétique « …Selon Saint-Just… ». Certains éléments sont communs aux 2 œuvres.
L’absence de la voix en direct, contrairement à « …Selon Saint-Just… », m’a fait choisir des sons et des séquences dont l’articulation était proche de la voix humaine, au niveau de l’enchaînement aussi bien des éléments que de la forme générale, d’où le titre de « VOCALIS ».
- 85. INTERFERENCES 1
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2 pistes – 23’42. Achevée en 2024
pour Récitant et bande magnétique
œuvre électroacoustique
œuvre électroacoustique
œuvre électroacoustique
1990
- 86. KINICH-AHAU 2
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Pièce pédagogique pour grand orchestre d’élèves (y compris des débutants) – effectif non limité comprenant la plupart des instruments de l’orchestre ainsi qu’un groupe vocal, 2 groupes de Flûtes à bec, 2 groupes de Guitares, 3 groupes d’éveil musical – et Ensemble Instrumental de musiciens professionnels – 27′
Effectif pour l’Ensemble Instrumental (effectif fixe) : 1 Flûte et ut, 1 hautbois, 1 Clarinette sib, 1 Saxophone alto mib, 1 Trompette en ut, 1 Trombone ténor, 1 Synthétiseur à clavier, 2 percussions, 2 ou 3 guitares (à l’unisson), 2 Violons, 1 Alto, 1 Violoncelle et 1 Contrebasse à cordes
Effectif pour l’Orchestre d’élèves (le nombre d’instrumentistes de chaque groupe est libre, en s’efforçant de préserver un équilibre) : Flutes I (éventuellement avec Piccolos), Flûtes II (idem), Hautbois I, Hautbois II, Clarinettes I (en sib ou ut), Clarinettes II (idem), Saxophones I (en mib), Saxophones II (idem), Trompettes I ou Cornets I (en ut ou sib), Trompettes II ou Cornets II (idem), Trombones I (ténor) et/ou Bassons I, Piano I (à 4 mains), Piano II (à 4 mains), Percussions I (2 instrumentistes), Percussions II (idem), Guitares I, Guitares II, 3 groupes d’Eveil Musical (1 groupe sur métaux, 1 groupe sur bois et 1 groupe sur peaux), 3 groupes vocaux, Violons I, Violons II, Violons III, Alti I, Violoncelles I, Violoncelles II et Contrebasses à cordes I
Matériel de percussion :
Pour l’Ensemble Instrumental : Jeu de 4 Timbales, 2 Toms basses, 2 cymbales, 1 Grosse Caisse Symphonique, 3 Tam-Tams, 3 Gongs, 1 jeu de 4 Roto-Toms et 1 fouet
Pour l’Orchestre d’élèves : 4 Cymbales différentes, 4 Toms, 4 Caisses Claires avec timbre, 3 Tam-Tams différents, 3 Gongs différents, 1 Marimba et 1 Xylophone
Pour les groupes d’éveil : chaque enfant dispose de 3 instruments différents (1 aigu, 1 médium et 1 grave) de la même famille (métal, bois ou peau) et des baguettes adaptées
Commande de l’Etat 1991
Création : 14/04/1991 au Blanc-Mesnil (XXème Anniversaire de l’E.N.M.D.) par l’orchestre d’élèves de l’E.N.M.D. et l’Ensemble Instrumental Erik SATIE (265 participants), Direction Fernand VANDENBOGAERDE.
Ensemble Instrumental Erik Satie, Orchestre et Chœurs de l’ENM du Blanc-Mesnil, direction Fernand Vandenbogaerde – Concert au Blanc-Mesnil, 1991
Notice
« Ce que manifeste Fernand Vandenbogaerde dans ses pièces pédagogiques, c’est la volonté de faire participer les jeunes musiciens au fait même de la création. Le compositeur est d’ailleurs tout à fait étranger à cette conception académique qui envisage la pédagogie à grand renfort de « morceaux de concours » : ces partitions, la plupart du temps anti-musicales, développent peut-être l’agilité technique des jeunes musiciens (grâce à tous les « pièges » qu’elles recèlent) mais paralysent toujours l’approche artistique qui provient en premier lieu de la qualité de l’écoute.
L’objectif de Fernand Vandenbogaerde c’est de tendre à ce que chaque instrumentiste se sente à la fois indispensable et solidaire de la totalité sonore de l’œuvre, quelles que soient ses aptitudes techniques.
« Kinich-Ahau 2 » prend en compte la totalité des effectifs qui s’offraient au compositeur : écrite tout spécialement à l’intention des élèves, la partition permet à chacun d’entre eux de devenir un maillon nécessaire à l’intérieur d’une grande fresque. Il y a fort à parier que le compositeur ait aussi tenté d’organiser une pédagogie de l’écoute en rendant la structure de l’œuvre tout à fait lisible : étagements sonores de densité constante, empilements de strates qui sont autant de pyramides, « Kinich-Ahau 2 » fait dialoguer chaque professeur avec ses élèves par un jeu d’amplification, sans négliger bien sûr les instruments qui ne participent pas aux orchestres traditionnels (les flûtes à bec, l’instrumentarium d’éveil musical, les guitares). »
Dominique DRUHEN
pour grand Orchestre d’élèves et Ensemble instrumental
1991
- 87. QUATUOR DE TRIOS (*)
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Pour 12 instruments (1,1,0,0,1 Saxophone Baryton / 1,0 1,1 / Piano, 2 Percussions / 1,0,1,1,0) – 14′
Matériel de percussion : 1 Xylophone, 1 Cymbale aigue, 3 Toms (aigu, médium et grave), 1 Vibraphone (avec moteur), 1 Cymbale grave et 3 Toms (aigu, médium et grave)
Commande de l’Instituto National de los Artes Escenicas y de la Musica pour le Centro para la Diffusion de la Musica Contemporanea (Madrid)
Création : 24/09/1991 Festival d’Alicante, Ensemble Erwartung direction Bernard DESGRAUPES, puis Le Blanc-Mesnil, Troyes, Cluj (Festival S.I.M.C., Roumanie)…
Ensemble Instrumental Erik Satie du Blanc-Mesnil, direction Fernand Vandenbogaerde – Concert au Blanc-Mesnil, 1993
Notice
Cette œuvre a été écrite à la demande de Tomas Marco qui en est le dédicataire. L’effectif de cette pièce comprend quatre groupes représentant chacun une famille d’instruments :
– Flûte / Hautbois / Saxophone baryton
– Cor / Trombone / Tuba basse
– Piano / 2 Percussions
– Violon / Alto / Violoncelle
La pièce se compose de 8 sections enchaînées, chacune étant elle-même divisée en 4 sous-sections correspondant aux apparitions (ou disparitions) successives d’une des familles d’instruments. Les 4 premières sections évoluant par accumulation de densité instrumentale, les 4 dernières procédant par leur dispersion. Le même dispositif est utilisé à l’intérieur de chaque sous-section pour gérer l’entrée (et réciproquement la fin de l’intervention) de chaque instrument à l’intérieur de son groupe.
Un juste équilibre des nuances et des attaques, la précision de l’intonation (la pièce utilise des 1/4 de ton et d’autres échelles de micro-intervalles) et la régularité de la qualité physique des sons viennent remplacer toute notion de virtuosité instrumentale.
Janvier / Juin 1991
pour Ensemble instrumental
1991/1992
- 88. KELIMA (*)
-
Pour quintette de Flûtes traversières – 8’14
Flûtistes 1 et 2 : Piccolo et Flûte en ut ; Flûtiste 3 : Flûte en ut ; Flûtiste 4 : Flûte alto en sol et Flûte en ut ; Flûtiste 5 : Flûte Basse en ut, Flûte alto en sol et Flûte en ut
Création : 04/04/1993 Paris, dans le cadre de Musicora par le Quintette ARIA.
Quintette Aria – Concert à Paris (Musicora), 1993
Notice
Cette pièce a été écrite à la demande du Quintette Aria auquel elle est dédiée.
« Kelima » signifie « groupe de 5 objets » en langues javanaise et malaysienne.
Chaque instrumentiste joue de plusieurs flûtes différentes :
– les flûtistes 1 et 2 jouent le Piccolo et la Flûte en ut,
– le flûtiste 3 uniquement la Flûte en ut, son rôle central permettant de coordonner l’ensemble,
– le flûtiste 4 joue la Flûte en ut et la Flûte alto en sol,
– le flûtiste 5 joue la Flûte en ut, la Flûte alto en sol et la Flûte Basse en ut.
Ecrite en quarts de ton cette pièce nécessite naturellement une grande précision vis à vis de l’intonation, mais également une recherche dans l’équilibre des nuances et des attaques, ainsi que dans la régularité de la qualité des sons dans l’ensemble de la tessiture des différents instruments de la famille des Flûtes.
pour Quintette de Flûtes traversières
1992
- 89. H13/B13
-
Pièce pédagogique pour 26 enfants sur des Structures Sonores BASCHET et sur un Instrumentarium HEBRARD – 8’20
Matériel nécessaire :
Instruments Baschet : « Le Cristal », « L’Arc », « Les Cordes », « L’Etoile », « Le Disque », « Le Chandelier », « Le double Ressort », « Les Tiges courbes », « Les Tiges droites », « La Grille », « Le Ressort », « Le Sifflant » et « les 3 Croix »
Instruments Hébrard : « Balafon Géant », « Lithophone Chromatique », « Grande Roue Marine », 3 “Angklungs 3 sons”, 3 “Ancklungs 6 sons”, 2 “Balaflocks aigus”, 2 “Balaflocks graves”, 1 jeu de 3 « Tambours digitaux », 2 « Djembe-ka », 2 paires de Castagnettes, 1 « Bambou-block », 1 « Guiro-block » et 2 « Bâtons de pluie » différents
Commande du Centre de Formation de musiciens intervenant en milieu scolaire de LYON
Création : 19/06/1993 à Oullins, puis Le Blanc-Mesnil et Montreuil.
Elèves d’éveil musical de l’ENM du Blanc-Mesnil, direction Fernand Vandenbogaerde – Concert au Blanc-Mesnil, 1997
Notice
Fin 1991, lorsque Gérard Authelain, Directeur du « Centre de Formation des Musiciens Intervenants en milieu scolaire » de Lyon, m’a demandé d’écrire une pièce d’intérêt pédagogique destinée à l’opération « Mômeludies » du printemps 93, j’ai souhaité réaliser un projet remontant déjà à quelques années : rassembler dans une même œuvre les Structures Sonores Pédagogiques Baschet et l’Instrumentarium de Robert Hébrard.
J’ai réservé un traitement particulier à 6 instruments qui, par leur dimension, leur timbre ou leur niveau sonore ne pouvait s’intégrer à l’« Ensemble Instrumental » ainsi créé, en en faisant 6 « solistes » (le Cristal, l’arc, les cordes, le Balafon géant, le lithophone chromatique et la Grande Roue marine).
L’ensemble instrumental (10 instruments de chaque famille) permet toutes les combinaisons de sonorités entre les « métaux » aux résonances profondes très particulières des Baschet et les « peaux » et les « bois » aux riches couleurs exotiques de l’instrumentarium Hébrard.
Cette pièce a été créée par des enfants d’une école élémentaire n’ayant aucune pratique musicale.En cas d’impossibilité de réunir l’ensemble des instruments Baschet et Hébrard, une version différente de la pièce est réalisable :
. soit avec des instruments utilisés dans les classes d’initiation ou d’éveil musical
. soit, ce qui est plus souhaitable, avec des instruments fabriqués par les enfants dans le cadre d’un «Atelier de Fabrication d’Instruments».
Dans les 2 cas il y a lieu de respecter les familles des matériaux utilisés et les modes d’attaque :
les métaux frappés
les cordes frappées ou pincées
les bois frappés
les peaux frappées
les pierres (pour le lithophone)
les métaux et les bois à racler
les grenailles enfermés dans des tubes
le verre frotté (sur le bord de verres remplis d’eau à des niveaux différents)
On s’efforcera de différencier au maximum les timbres de ces nouveaux instruments et de les rendre «très sonores» en les posant sur des caisses de résonance de façon à ce que les timbres puissent se mélanger et se fondre les uns dans les autres et de donner à chacun une palette de nuances plus ample.
pour 26 enfants sur Structures Sonores Baschet et Instrumentarium Hébrard
1993
- 90. TRIADE (*)
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Pour Flûte, Percussion et Piano – 12’30
Instruments de percussion : 2 octaves de Crotales, 1 Marimba, 1 jeu de 4 Timbales, 2 Cymbales différentes, 3 Toms (aigu, médium et basse ou contrebasse), 1 jeu de Temple-blocks, 2 Wood-blocks et 1 Tambour de bois 2 sons
Commande du Festival Aujourd’hui Musiques de Perpignan
Création : 18/11/93 à Perpignan, Festival Aujourd’hui Musiques, puis concert S.I.M.C. à la SACEM (Neuilly sur seine), et Bucarest.
Annie Ploquin-Rignol, flûte ; François-Michel Rignol, piano ; Jean Geoffroy, percussions – Concert à Perpignan, 1993
Notice
Cette pièce d’une structure très libre met en présence un instrument mélodique (la Flûte) dont l’ambitus dynamique semble très faible (dans certains registres) face aux possibilités extrêmes des Percussions et du Piano traité ici de façon exclusivement percussive. Une telle formation instrumentale ne permettait pas à mon avis l’écriture virtuose à laquelle ces 3 instruments sont habitués. Le « jeu » a donc consisté à travailler les oppositions d’intensités, les oppositions de registres, les confrontations des modes de jeu instrumentaux à l’image d’une joute musicale.
pour Flûte, Percussion et Piano
1993/1994
- 91. MYRHA (*)
-
Pour Récitant, 6 Percussions (claviers et percussions métalliques), groupes d’enfants avec des galets de marbre et bande magnétique 2 pistes, sur des textes de Pablo NERUDA, Louis ARAGON, James JOYCE et Martin LUTHER KING – 26’30
Matériel de Percussion : 3 octaves ½ de Cenceros, 1 Xylophone, 1 Xylorimba, 1 Marimba, 1 Glockenspiel, 2 octaves de Crotales, 12 ou 13 Cloches plaques, 1 jeu de 25 Cloches-tubes, 1 jeu de 3 Blocs métalliques, 2 Cymbales aigues, 2 Cymbales médiums, 2 Cymbales graves, 8 Gongs Thaï aigus, 8 Gongs Thaï médiums, 8 Gongs Thaï graves, 6 Gongs (2 aigus, 2 médiums et 2 graves), 4 Tam-tams (aigu, médium, grave et très grave). Les 6 percussionnistes et les enfants disposent chacun de 2 galets de marbre blanc.
Commande de la Ville du Blanc-Mesnil pour l’inauguration du « Parcours à la Paix » de l’architecte Françoise CATALAA, Place de la Libération
Création : 27/08/1994 au Blanc-Mesnil, André Cazalas, récitant ; Ensemble de Percussions sous la Direction de Fernand VANDENBOGAERDE.
André Cazalas, récitant, Percussions de l’Ensemble Erik Satie, élèves d’éveil Musical de l’ENM du Blanc-Mesnil, direction Fernand Vandenbogaerde – Concert au Blanc-Mesnil, 1994
Notice
L’exécution de la pièce est possible dans sa version instruments à percussions et bande magnétique seuls (durée : 18mn environ), la version avec récitant nécessitant l’obtention des autorisations pour chaque concert auprès des ayant-droits (dans ce cas, durée : 26mn environ.).
Conçue pour être jouée dans un grand espace, la disposition des 6 percussionnistes doit être aussi large que possible, afin de constituer un « mur » sonore face au public. Les haut-parleurs diffusant la bande magnétique se situeront de part et d’autre de ce mur.
L’effectif instrumental n’est composé que de « métaux » et de « bois » en fonction des « matières » et des « couleurs » recherchées, à la fois visuellement mais bien sûr et avant tout auditivement.
Les textes sont de :
Louis Aragon : « Le Chant de la Paix », extrait de « Les Yeux de la Mémoire ». Editions Gallimard.
Jame Joyce : les 29 mots « Paix » cités dans « Finnegans Wake », dont « Myrha » utilisé pour le titre. Editions Gallimard, Traduction de Philippe Lavergne.
Martin Luther King : « Un Jour la Justice ruissellera comme l’eau », extrait de « La Seule Révolution ». Editions Casterman.
Pablo Neruda : « Terres Offensées », extrait de « Résidence sur la Terre » Editions Gallimard. Traduction de Guy Suarès.
Chaque enfant dispose de 2 galets de marbre blanc identiques à ceux utilisés pour le parcours réalisé par Françoise Catalaa à la Place le la Libération au Blanc-Mesnil.
Le 4ème groupe sera constitué par des enfants disant le mot « Paix » dans une langue étrangère au cours de la section I de la pièce.
Les 3 premiers groupes seront mêlés au public et utiliseront les galets de marbre blanc dans la section K, en se dirigeant lentement vers l’estrade des percussionnistes où ils rejoindront le 4 ème groupe.
pour Récitant, 6 Percussions, groupes d’enfants et bande magnétique
1995
- 92. …TOUJOURS FLAMBOIE LE FEU DE VIE (*)
-
Pour Violoncelle et Percussion – 4′
Œuvre écrite à la mémoire de Claude NICOLAS
Matériel de Percussion : 2 Gongs, 2 Tams, 1 Vibraphone (sans moteur, avec baguettes douces et archet), 1 Tom Contrebasse
Création : 16/05/1995 au Blanc-Mesnil, Forum Culturel, par Claire SPANGARO et Philippe PIGUET, puis Bucarest
Disque compact : S.I.M.C.
Frédéric Defossez, violoncelle; Yannick Paget, percussion – Enregistrement studio au CNSMD de Paris, 1998
Notice
«… Toujours flamboie le feu de vie. » Cette courte pièce pour violoncelle et percussion a été écrite en Avril 1995 à l’occasion d’un concert en hommage à un ami, Claude Nicolas, guitariste et enseignant tragiquement disparu.
La phrase de Novalis choisie comme titre situe parfaitement l’atmosphère recherchée dans cette œuvre : cri de douleur, sérénité, déroulement implacable du temps, immuabilité…
- 93. HORST (*)
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Pour 3 instrumentistes jouant des Structures Sonores et Pédagogiques BASCHET – 8’20
Matériel :
Instrumentiste 1 : « Le Cristal », « Le Sifflant », « Le Double Ressort », « Le Disque »
Instrumentiste 2 : « La Grille », « Les Tiges Courbes », « Le Ressort », « L’arc »
Instrumentiste 3 : « Le Chandelier », « Les Tiges Droites », « L’Etoile », « Les Cordes »Commande de l’Association des Structures Sonores BASCHET
Création : 25/01/1997 à Fleury-Mérogis, Trio Arlequin, puis Le Blanc-Mesnil.
Disque compact : Palette Sonore SSP01
Sophie Chenet, Marianne Joliet et Brigitte Prévost, Structures Sonores Baschet, Trio Arlequin – Enregistrement en studio, 1996
Notice
Horst est un terme utilisé en géologie pour désigner un espace de terrain élevé entre deux failles.
Même si la pièce se présente comme une succession enchaînée de paysages abrupts ou à peine vallonnés, la référence géologique est plus à rechercher dans les contrastes de sonorités et les alliages de timbres.
Chacun des instrumentistes dispose de 4 instruments différents. L’ensemble instrumental ainsi obtenu permet toutes les combinaisons possibles de matières et de sonorités, entre les sons « cristallins » et les « métaux » aux résonances profondes et si particulières des instruments Baschet.
pour Violoncelle et Percussion
pour 3 instrumentistes sur des Structures Sonores Baschet
1995/1996
- 94. L’ENVERS DE LA CONQUÊTE (*)
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Pour Baryton-basse et synthétiseur d’après le livre de Miguel Leon Portilla – 12′
Commande du Groupe de Musique Expérimentale d’Albi
Création : 14/05/1996 au Théâtre Municipal d’Albi par Martine JOSTE, clavier électronique et Jacques BONA, voix, puis Abbaye du Relec (Finistère).
Jacques Bona, baryton-basse et Martine Joste, synthétiseur – Concert à Albi, 1996
Notice
L’œuvre est dédiée « à tous mes amis d’Amérique Latine »
Les noms des guerriers incas, les poèmes en quechua et leurs traductions sont extraits du livre « L’envers de la conquête » de Miguel Léon Portilla dans la traduction de Jean-Paul Cortada , Editions Fédérop / Minorités nationales.
C’est naturellement en 1992, que l’idée de parler du cinquième centenaire de la conquête des Amériques m’est venue, d’une façon « marginale » par rapport au « traitement » officiel de cet anniversaire. Il a fallu attendre 4 ans pour avoir la possibilité de réaliser ce projet.
Cette pièce, très simple dans sa forme, se divise en 2 parties :
-Dans la première section, le chanteur/récitant égraine la liste des noms de quelques chefs guerriers incas morts lors de l’invasion.
-Dans la seconde, avec la technique du Sprechgesang, il dit/chante quelques poèmes issus d’une élégie Quechua sur la mort d’Atahualpa.
Les sons des 2 synthétiseurs ont été choisis afin de soutenir l’action dramatique et de tisser un décor sonore.
Mes remerciements à Magdaléna Ivanissevich, pour l’aide à la prononciation du quechua et à Bernard Lesfargues, Directeur des Editions Fédérop.
pour Baryton-basse et Synthétiseur
1997
- 95. A.C.L.D2 (*)
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Pour Flûte traversière (et Piccolo) et Contrebasse à cordes – 2’30
Création : 14/06/1997 au Blanc-Mesnil par Christine DRESSE, Flûtes et Luc DEVANNE, Contrebasse.
Notice
Petite scène de Théâtre Musical pour 2 musiciens : Flûte traversière (et Piccolo) et Contrebasse à cordes.
Cette courte pièce de 3 minutes environ est la rencontre de l’instrument le plus aigu de l’orchestre avec le plus grave.
D’abord très loin l’une de l’autre, leur musique se «rapproche» progressivement pour terminer à l’unisson. Les musiciens imagineront d’eux-mêmes la mise en scène.
L’œuvre est dédiée à Christine Dresse et Luc Devanne.
- 96. HISTOIRES DE VIOLONCELLES
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Pièce pédagogique pour 5 groupes de violoncellistes – 10’30
Création : 05/12/1997 au Blanc-Mesnil, Forum Culturel, puis Rencontres Internationales de Violoncelles de Beauvais.
Notice
A Marie-Claude Melmer et Claire Spangaro
Le nombre total d’instrumentistes est libre, cependant un équilibre «relatif» entre les groupes est nécessaire. La pièce se compose de 6 séquences séparées par 2 ou 3 secondes de silence. On peut mettre à profit ces silences (et les élargir à souhait) pour introduire des textes, des éléments de mise en scène, des déplacements.
L’ensemble de la pièce se joue sans vibrato.
pour Flûte (et Piccolo) et Contrebasse à cordes
pour 5 groupes d’élèves violoncellistes
1997-2025
- 97. INTERFERENCES 2
-
2 pistes – 13’17. Achevée en 2024
- 98. LA NAISSANCE DES SONS
-
2 pistes – 13’39. Achevée en 2025
œuvre électroacoustique
œuvre électroacoustique
Studios où furent réalisées les œuvres avec bande magnétique / Studios where works with magnetic tape were made :
CENTRE INTERNATIONAL DE RECHERCHES MUSICALES A PARIS(entre 1969 et 1972) : « Violélect V », « Wellen », « Andromaque », « Matière », « Espace », « Schein », « Modifications III et IV », « Grab », « Anschlag », « Polyarchos », « Proliférations II », « Aïka », « Elégie II et III ».
GROUPE DE RECHERCHE MUSICALE de l’INA/GRM, PARIS (entre 1969 et 1971) : « Métamorphoses », « Quadripôle Actif » (versions 2 pistes et 4 pistes).
GROUPE DE MUSIQUE EXPERIMENTALE DE BOURGES, GMEB (entre 1970 et 1983) : « Stabile-Instabile », « Drei Nachdenken… », « Quipo », « Rouages », « Cyclanes ».
STUDIO DE MUSIQUE EXPERIMENTAL DE GAND (Belgique) IPEM (en 1972) : « Brumes ».
STUDIO DE SONOLOGIE D’UTRECHT (Pays-Bas) (en 1973) : « T.E.M. », « Itérations ».
STUDIO DU CONSERVATOIRE MUNICIPAL DE MUSIQUE DE PANTIN (entre 1974 et 1978) : « Bhinneka Tunggal Ika », « Musique Planante », « Hélicoïde », « Bande de Moebius », « Impavid Music », « Systèmes Superposés I ».
UNIVERSITE DE EAST ANGLIA, NORWICH (Grande Bretagne) (en 1976) : « Kaleidoscope ».
STUDIO DU CENTRE EUROPEEN DE RECHERCHE MUSICALE, METZ (en 1983) : « Librations ».
Les autres bandes magnétiques ont été réalisées dans le studio personnel de l’auteur / The other magnetic tapes have been made in the composer’s own studio.
Editeurs :
EDITIONS MUSICALES RADIO-FRANCE : « Quadrique »